DERAEDT, Lettres, vol.9 , p. 243

30 nov 1871 Le Vigan CORRENSON_MERE Emmanuel-Marie

Une abjuration – Vos filles de Rochebelle – Que votre coeur se creuse plus profondément – Au noviciat – Varia.

Informations générales
  • DR09_243
  • 4481
  • DERAEDT, Lettres, vol.9 , p. 243
  • Orig.ms. AC O.A.; Photoc. ACR, AH 420; D'A., T.D.30, n.383, p.204.
Informations détaillées
  • 1 AMOUR DU CHRIST
    1 CELEBRATION DE LA MESSE PAR LE RELIGIEUX
    1 CONTRARIETES
    1 DEFAUTS
    1 NOVICES ASSOMPTIONNISTES
    1 OBLATES
    1 PROTESTANTISME ADVERSAIRE
    1 REPAS
    1 SALUT DES AMES
    1 SANTE
    1 SEVERITE
    2 BAILLY, EMMANUEL
    2 CARRETON, ELISABETH
    2 DUMAZER, ALEXIS
    2 NUEL, ROSE-AGNES
    2 ROGIER, MARIE
    2 SAUGRAIN, HIPPOLYTE
    3 ROCHEBELLE, FAUBOURG D'ALES
  • A LA MERE EMMANUEL-MARIE CORRENSON
  • CORRENSON_MERE Emmanuel-Marie
  • Le Vigan, 30 nov[embre 18]71.
  • 30 nov 1871
  • Le Vigan
  • *Madame*
    *Madame la Supérieure des Oblates.*
La lettre

Ma bien aimée fille,

J’espère avant quinze jours vous avoir dit la Messe. Je vous arriverai, mais n’en dites rien, pour le 14, vers 5 heures du soir. Si vous voulez me donner à dîner, vous serez bien aimable, mais nous verrons cela. Il serait possible que je fusse retardé par une dame protestante qui veut se convertir et dont je dois recevoir l’abjuration, vers le commencement du mois. Toutefois s’il y a du retard, je la laisserai au P. Hippolyte.

Je pourrais absolument arriver un peu plus tôt, mais je veux voir vos filles de Rochebelle que je n’ai visitées que deux fois encore; elles sont venues (quatre d’entre elles) une fois. Cela les étonne, mais réellement je fais ici assez de besogne.

Vous me parlez plus de votre santé, j’en conclus que vous allez sinon mieux, au moins moins mal. Quant à Soeur Elisabeth, il faudra en causer à mon retour et arriver à un moyen énergique.

Je prie bien pour vous, Marie, et je demande à Notre-Seigneur que votre coeur se creuse plus profondément, afin qu’il puisse y mettre des forces plus inépuisables d’amour.

Marie Rogier n’a pas reparu mais je ne l’attends guère que lundi ou mardi. Je lui ai très longuement parlé des défauts que vous me signalez et que j’avais trouvés comme vous.

J’attends deux novices, priez pour qu’ils soient bons. Je suis très content de ceux qui sont ici. Mais que deux ou trois jeunes religieux me donnent de l’ennui! C’est très utile, afin d’être ferme pour les autres.

Adieu, ma bien aimée fille. Ai-je besoin de vous dire qu’il me tarde bien de vous revoir?

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum
Comme je fais tout ce que vous voulez, je vais écrire à Félicie ... C'est fait, vous pouvez lire ma lettre. Vous pouvez lire la lettre du P. Alexis et l'envoyer au P. Emmanuel.