DERAEDT, Lettres, vol.9 , p. 249

4 dec 1871 Le Vigan PICARD François aa

J’aurai donné 40 conférences – Le voyage du P. Désaire aux Châteaux – L’idée d’association de la supérieure – Retraites à Paris – Varia.

Informations générales
  • DR09_249
  • 4488
  • DERAEDT, Lettres, vol.9 , p. 249
  • Orig.ms. ACR, AE 385; D'A., T.D.25, n.385, pp.331-332.
Informations détaillées
  • 1 ASSOCIATIONS OEUVRES
    1 AUMONE
    1 AVENT
    1 CAREME
    1 COURS PUBLICS
    1 NOTRE-DAME DES CHATEAUX
    1 PAROISSE
    1 PREDICATION DE RETRAITES
    1 PUBLICATIONS
    1 SERMONS
    1 SOINS AUX MALADES
    1 TEMPS DE LA PASSION
    1 VOYAGES
    2 BADAROUX, CHARLES-LOUIS
    2 BAILLY, VINCENT DE PAUL
    2 BONALD, VICTOR-M.-ETIENNE DE
    2 CAMPANA, BASILE
    2 CHAMBOURDON, FRANCOIS
    2 DESAIRE, CHARLES
    2 LARCY, ROGER DE
    2 MILLERET, MARIE-EUGENIE
    2 PLANTIER, CLAUDE-HENRI
    2 SIMON, JULES
    3 ALES
    3 ANDUZE
    3 BAGARD
    3 CIGAL, LE
    3 MIDI
    3 NIMES, CATHEDRALE
    3 NIMES, EGLISE SAINTE-PERPETUE
    3 SAINT-HIPPOLYTE-DU-FORT
    3 VIGAN, LE
  • AU PERE FRANCOIS PICARD
  • PICARD François aa
  • Le Vigan, 4 décembre [18]71.
  • 4 dec 1871
  • Le Vigan
La lettre

Bien cher ami,

Dans huit jours, j’aurai quitté Le Vigan ou je serai sur le point de le quitter. J’aurai donné 40 conférences, je trouve que c’est honnête.

Le P. Desaire, sur une menace de l’Université, est parti comme une flèche pour les Châteaux. Je l’ai laissé faire, il avait besoin d’une soupape d’échappement. Il sera ici demain ou après-demain. Je lui avais dit que son voyage était inutile. Ce n’est pas ainsi qu’il l’entendait. Pendant ce temps, j’écrivais à Larcy pour le prier de tout arranger avec Jules Simon; c’est ce qui a eu lieu. Je me suis donné le plaisir de ne rien dire au P. Desaire, sinon de lui annoncer comment les choses se passeraient; et comme j’ai appris depuis par deux lettres de Larcy qu’elles s’étaient passées, en effet. Voilà tout.

La supérieure me parle d’une Association qu’elle rêve pour nos oeuvres. Il faut très sérieusement s’en occuper. Avez-vous reçu une lettre à vous ou au P. V[incent] de P[aul], où je vous propose une retraite pour la quatrième semaine de carême pour les dames, une autre pour la semaine de la Passion, que je propose pour les hommes surtout jeunes(1)? Je prépare une lettre à M. Victor de Bonald, qui consent à ce que je la lui adresse et que je la publie dans notre Revue. Je prierai l’Univers de l’insérer; alors il sera bien forcé de parler de la Revue, s’il ne l’a fait auparavant.

Soignez-vous, de grâce. Je crois apercevoir un mouvement heureux dans le Midi. Je donnerai la troisième semaine de l’Avent quelques conférences à Sainte-Perpétue. Je vous embrasse. Nous tâcherons de vous envoyer le P. François sous peu; je prépare tout pour cela. Et Campana(2)? J’ai encore des millions de choses à vous dire, mais je supprime. N’oubliez pas le P. d’Alzon, si vous oubliez l’évêque, à Saint-François de Sales(3). J’ai prêché ici un magnifique sermon, et j’en prêcherai un autre sur l’oeuvre à Sainte-Perpétue, ainsi qu’à Alais, et vers le 10 janvier à la cathédrale. L’abbé Badaroux, de Saint-Hippolyte, mérite des encouragements. Une dame vient de prendre 2000 francs sur sa toilette, pour acheter un presbytère à Bagard près Anduze. Si le Cigal est érigé en succursale au printemps, Saint-François de Sales me donnera bien l’allocation du curé du Cigal pour le futur curé de Bagard. Addio.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1. *Lettre* 4480.
2. Séminariste bordelais qui demandait à entrer au noviciat. Ce n'était pas un inconnu : déjà en août 1868, son frère et lui avaient eu la velléité d'entrer à l'Assomption.
3. Subsides à obtenir de l'Association de Saint-François de Sales, au bureau de laquelle siège le P. Picard.