DERAEDT, Lettres, vol.9 , p. 361

18 may 1872 Nîmes SAINT_GERMAIN Antoinette-Marie ra

C’est bien là que vous étiez appelée – Et maintenant tendez à la sainteté.

Informations générales
  • DR09_361
  • 4606
  • DERAEDT, Lettres, vol.9 , p. 361
  • Orig.ms. ACR, AL 271; D'A., T.D.36, n.6, p.5.
Informations détaillées
  • 1 AMOUR DU CHRIST
    1 BONHEUR
    1 OUBLI DE SOI
    1 PERFECTION
    1 POSTULANT
    1 PRISE DE VOILE
    1 RECHERCHE DE LA PERFECTION
    1 SAINTETE
    1 VOCATION RELIGIEUSE
    2 ALZON, EDMOND D'
    2 ALZON, HENRI D'
    2 ALZON, JEAN-LOUIS D'
    2 ALZON, MADAME EDMOND D'
    2 MICHEL, MARIE-ROSE
    3 HERAULT, DEPARTEMENT
    3 LESTANG
    3 NICE
    3 POUGET, LE
  • A SOEUR ANTOINETTE-MARIE DE SAINT-GERMAIN
  • SAINT_GERMAIN Antoinette-Marie ra
  • Nîmes, le 18 mai 1872.
  • 18 may 1872
  • Nîmes
  • Evêché|de Nîmes
La lettre

Ma chère fille,

Je ne puis vous dire combien je suis heureux de vous savoir enfin postulante. J’en bénis Dieu du fond du coeur. Ma conviction toujours plus grande est que c’est bien là que vous étiez appelée, et ma joie est grande de penser que j’ai pu contribuer à votre vrai bonheur. Maintenant posez-vous en parfaite religieuse, renoncez-vous vous-même, cherchez très purement Notre-Seigneur, ne cherchez que lui. Qu’il soit votre véritable appui. Que, par lui, vous tendiez à toute sainteté. La religieuse n’est pas parfaite, mais doit tendre à le devenir tous les jours davantage.

J’ai vu souvent Madame votre tante(1) qui est toute heureuse de votre résolution. Ce n’est pas elle qui vous en eût détournée.

Adieu, bien chère enfant. Priez pour moi et croyez-moi bien vôtre en Notre-Seigneur.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum
Je suis allé à Nice donner l'habit à Mlle Marie Michel. Si vous voulez m'attendre, je serai bien heureux de vous le donner au commencement de septembre.1. L'oncle du P. d'Alzon, Jean-Louis Daudé d'Alzon, frère aîné de son père, s'était établi à Lestang, près du Pouget dans l'Hérault. Le petit-fils de Jean-Louis, Jean-Edmond (1811-1873) avait épousé en 1849 une demoiselle Renault de Saint-Germain, qui est la tante de Soeur Antoinette-Marie.