- DR09_363
- 4609
- DERAEDT, Lettres, vol.9 , p. 363
- Orig.ms. ACR, AG 311; D'A., T.D.27, n.306, p.256.
- 1 CONTRAT DE LOCATION
2 ARGAUD, CASIMIR
2 BAILLY, EMMANUEL
2 BONNETTY, AUGUSTIN
2 DUMAZER, ALEXIS
2 PLANTIER, CLAUDE-HENRI
2 SOULAS, ANDRE
3 NIMES, MONT-DUPLAN
3 VIGAN, LE - AU PERE VINCENT DE PAUL BAILLY
- BAILLY_VINCENT de Paul aa
- Nîmes, le 22 mai 1872.
- 22 may 1872
- Nîmes
- Evêché|de Nîmes
Cher ami,
Voici une réclamation de Bonnetty parfaitement juste(1). Auriez-vous la bonté d’y faire droit? Quant à moi, je me dispose à monter chez M. Argaud, c’est-à-dire à l’oeuvre de la jeunesse(2).
Adieu, très cher. Pour le moment, je n’ai pas autre chose à vous dire, sinon que je vous plains de votre écrasement. Mille et mille fois vôtre en N.-S.
E. D'ALZON.1. Augustin Bonnetty (1798-1879), philosophe, fondateur des *Annales de philosophie chrétienne*, auteur de plusieurs ouvrages et de nombreux articles, connaissance de longue date du P. d'Alzon. Nous n'avons plus sa lettre mais seulement sa réponse et elle ne nous permet pas de dire sur quoi portait la réclamation.
2. Sur ce projet du P. d'Alzon, voici ce qu'Emmanuel Bailly a écrit à Alexis Dumazer, le 9 mai précédent : "Depuis trois ou quatre mois déjà il a été convenu avec Mgr que l'abbé Argaud pour 20.000 frs cède aux Pères de l'Assomption la maison, jardin et dépendances de l'oeuvre de la jeunesse. Au mois d'octobre, le P. d'Alzon y établira sa *résidence* avec quatre ou cinq novices plus sérieux, plus capables d'une formation plus relevée et plus complète. Ce sera là le *vrai* noviciat et le Vigan ne sera plus qu'un alumnat développé."
Le 22 juin, un double contrat sera passé entre le P. d'Alzon et Mgr Plantier. Par le premier, l'évêque de Nîmes loue au P.d'Alzon pour neuf ans, à partir du 1er octobre 1872, un enclos situé sur le mont Duplan, "derrière l'enceinte de la ville de Nîmes". Par le second, il le lui vend moyennant l'autorisation du gouvernement (CR 26 et 27; T.D. 43, pp.333-338). C'était le local de l'Oeuvre de la jeunesse, fondée en 1837 par le P. d'Alzon pour les jeunes sans travail, renouvelée par lui en 1854 et confiée à un missionnaire de l'abbé Soulas, l'abbé Argaud (v. *Lettre* 381, n.3).
2. Sur ce projet du P. d'Alzon, voici ce qu'Emmanuel Bailly a écrit à Alexis Dumazer, le 9 mai précédent : "Depuis trois ou quatre mois déjà il a été convenu avec Mgr que l'abbé Argaud pour 20.000 frs cède aux Pères de l'Assomption la maison, jardin et dépendances de l'oeuvre de la jeunesse. Au mois d'octobre, le P. d'Alzon y établira sa *résidence* avec quatre ou cinq novices plus sérieux, plus capables d'une formation plus relevée et plus complète. Ce sera là le *vrai* noviciat et le Vigan ne sera plus qu'un alumnat développé."
Le 22 juin, un double contrat sera passé entre le P. d'Alzon et Mgr Plantier. Par le premier, l'évêque de Nîmes loue au P.d'Alzon pour neuf ans, à partir du 1er octobre 1872, un enclos situé sur le mont Duplan, "derrière l'enceinte de la ville de Nîmes". Par le second, il le lui vend moyennant l'autorisation du gouvernement (CR 26 et 27; T.D. 43, pp.333-338). C'était le local de l'Oeuvre de la jeunesse, fondée en 1837 par le P. d'Alzon pour les jeunes sans travail, renouvelée par lui en 1854 et confiée à un missionnaire de l'abbé Soulas, l'abbé Argaud (v. *Lettre* 381, n.3).