DERAEDT, Lettres, vol.9 , p. 379

15 jun 1872 Nîmes MENARD Michel

Ne te désole pas trop et viens nous voir le plus tôt possible.

Informations générales
  • DR09_379
  • 4628
  • DERAEDT, Lettres, vol.9 , p. 379
  • Orig.ms. ACR, AK 397; D'A., T.D.33, n.12, p.295.
Informations détaillées
  • 1 DEVOTION AUX ANGES
    1 DIEU
    1 SAINTE VIERGE
    1 TRISTESSE
    1 VOCATION RELIGIEUSE
    2 BAILLY, EMMANUEL
    2 BARRE, LOUIS
    2 MENARD
  • A MONSIEUR MICHEL MENARD
  • MENARD Michel
  • Nîmes, le 15 juin [18]72.
  • 15 jun 1872
  • Nîmes
La lettre

Mon cher ami,

Ne te désole pas trop. Tout ce qui t’arrive peut t’être fort utile. Ton oncle, quelques jours avant sa mort, m’avait dit que ce qui faisait hésiter ton père, c’étaient les variations de ton langage. Ceci ne me surprend pas. Tu as pensé tout haut, et c’est ce qui gagne la confiance de gens comme le P. Emmanuel ou moi. Mais tout le monde n’est pas de même. Mais ne te désole pas plus qu’il ne convient. Peu à peu tout s’arrange, crois-le bien. L’essentiel, c’est que tu pries beaucoup les saints anges de faire tes affaires, puis tâche de venir nous voir le plus tôt possible. Le bon Dieu et la Sainte Vierge te donneront un coup de main.

Tout à toi.

E. D'ALZON.
Notes et post-scriptum