DERAEDT, Lettres, vol.9 , p. 388

8 jul 1872 Le Vigan CORRENSON_MERE Emmanuel-Marie

Un orage terrible – Les Oblates – Tristesse de Louise Coulomb – Bonnes dispositions de Louise Chabert.

Informations générales
  • DR09_388
  • 4640
  • DERAEDT, Lettres, vol.9 , p. 388
  • Orig.ms. AC O.A.; Photoc. ACR, AH 420; D'A., T.D.30, n.390, p.211.
Informations détaillées
  • 1 CONVERSATIONS
    1 FATIGUE
    1 INTEMPERIES
    1 OBLATES
    1 POSTULANT
    1 TRISTESSE
    1 VETEMENT
    2 CHABERT, LOUISE
    2 COULOMB, LOUISE
    2 DURAND, MADELEINE
    2 DURAND, PHILOMENE
    2 PEYRE, PAULINE
    3 NIMES
  • A LA MERE EMMANUEL-MARIE CORRENSON
  • CORRENSON_MERE Emmanuel-Marie
  • Le Vigan, 8 juillet [18]72.
  • 8 jul 1872
  • Le Vigan
La lettre

Ma bien chère fille,

Comment allez-vous? Avez-vous eu un orage à Nîmes? Ici, ç’a été terrible, le rez-de-chaussée a été inondé et le matin dans ma chambre, mes bas que j’avais laissés sur ma descente de lit, étaient tout trempés de l’eau qui avait pénétré pendant la nuit à travers trois ou quatre portes.

Ce matin, je suis allé voir les Oblates; elles m’ont demandé de vos nouvelles avec un véritable empressement, plus que je n’en avais vu depuis longtemps. Sr Philomène va bien, Sr Madeleine aussi, Sr Pauline est un peu fatiguée, Sr Marie de Saint-Jean a été assez naturelle. Cependant dans la conversation générale j’ai aperçu une pointe de tristesse; je ne l’ai pas vue en particulier. La postulante a assez bonne tournure. Elle n’a pas le bonnet; vous devriez en envoyer un, je le ferais mettre. Louise Chabert est bien disposée. Elle semble craindre que vous ne soyez pas assez confiante; pour elle, elle se sent disposée à se donner à vous sans arrière-pensée.

J’ai été interrompu et je veux que ces lignes partent ce soir. Adieu, bien chère fille. Croyez à mon bien tendre attachement.

E. D'ALZON.
Notes et post-scriptum