- DR09_395
- 4647
- DERAEDT, Lettres, vol.9 , p. 395
- Orig.ms. ACR, AF 19; D'A., T.D.26, n.409, p.14.
- 1 ASSOMPTIONNISTES
1 FORMATION DES NOVICES
1 GUERISON
1 MALADES
1 NOTRE-DAME DE SALUT
1 NOVICES ASSOMPTIONNISTES
1 NOVICIAT DES ASSOMPTIONNISTES
1 POSTULANTS ASSOMPTIONNISTES
1 REPOS
1 SUFFISANCE
2 BACHELIER, EDOUARD
2 BAILLY, EMMANUEL
2 BAILLY, VINCENT DE PAUL
2 DESAIRE, CHARLES
2 DIMITROV, LUIGI
2 DU LAC, JEAN-MELCHIOR
2 DUMAZER, ALEXIS
2 GEROLDE, BENOIT
2 LUKOV, Luc
2 PROUVEZE, LOUIS
2 PUYSEGUR, MADAME ANATOLE DE
2 PUYSEGUR, MADAME JEAN DE
2 ROMANET, MICHEL
3 ARRAS
3 MONTMAU
3 NIMES
3 VIGAN, LE - AU PERE FRANCOIS PICARD
- PICARD François aa
- Le Vigan, le 14 juillet [18]72.
- 14 jul 1872
- Le Vigan
Bien cher ami,
Guérissez-vous, reposez-vous, et à revoir dans 15 à 18 jours. Je suis ici au milieu d’un noviciat, dont je suis bien plus content qu’on ne me l’avait fait espérer. Evidemment il manque un initiateur, comme vous pourriez l’être, ou le P. Alexis, ou le P. Emmanuel; mais on peut absolument parer à cet inconvénient, en faisant ce que je me propose de faire, deux parts du noviciat; ce que j’appelle le noviciat matériel et puis le noviciat pour l’intelligence. Je trouve une très grande utilité à la maison du Vigan pour dégrossir et ébaucher, mais jamais les vrais religieux de l’Assomption n’y seront entièrement formés.
La maison se compose de 5 prêtres, dont deux novices -un d’eux quittera probablement-, de deux profès, le Fr. Louis(1) et le Fr. Luc -ce dernier part demain pour Nîmes-, de 7 novices à proprement parler, de 3 postulants, parmi lesquels le Fr. Benoît d’Arras, et de 3 enfants, comme Bachelier et Romanet, dont nous sommes extrêmement contents et que je m’applaudis d’avoir fait venir.
Je suis bien aise de ce que vous me dites de Mlle de Quinsonas(2). Cela confirme ce que j’en savais d’ailleurs. Mon pauvre du Lac est bien malade depuis huit jours. Je le recommande bien à vos prières. Il a fait quelques imprudences(3).
Adieu, bien cher ami. Reposez-vous tant que vous pourrez.
E.D'ALZON.2. "Les oeuvres de Mme de Puysegur trouveront en Mlle de Quinsonas une personne capable de les comprendre et désireuse de les continuer" (4 juillet). "Tout ce que j'ai entendu dire de Mlle de Quinsonas est parfait" (10 juillet).
3. Tout avait commencé par une insolation. Il avait la cuisse enflée "d'un mal dur, non connu, très douloureux", devant lequel les médecins restaient désemparés et il avait reçu le sacrement des malades (Bailly, 15 juillet).