DERAEDT, Lettres, vol.9 , p. 417

14 aug 1872 Paris CORRENSON_MERE Emmanuel-Marie

Que la Sainte Vierge vous conduise à la perfection – Le P. Emmanuel – Mlle James – Louise Chabert – Une maison.

Informations générales
  • DR09_417
  • 4675
  • DERAEDT, Lettres, vol.9 , p. 417
  • Orig.ms. AC O.A.; Photoc. ACR, AH 420; D'A., T.D. 30, n.400, p.221.
Informations détaillées
  • 1 ANTIPATHIES
    1 CIERGE
    1 LIVRES
    1 MALADIES MENTALES
    1 OBLATES
    1 PRIEURE DE NIMES
    1 PROGRES DANS LA VIE SPIRITUELLE
    1 RECHERCHE DE LA PERFECTION
    1 RESIDENCES
    1 SAINTE VIERGE
    1 VOCATION RELIGIEUSE
    2 BAILLY, EMMANUEL
    2 CHABERT, LOUISE
    2 DESAIRE, CHARLES
    2 JAMES, MADEMOISELLE
    2 MILLERET, MARIE-EUGENIE
    3 ALBERTVILLE
    3 VIGAN, LE
  • A LA MERE EMMANUEL-MARIE CORRENSON
  • CORRENSON_MERE Emmanuel-Marie
  • Paris, le 14 août 1872.
  • 14 aug 1872
  • Paris
La lettre

Ma bien chère enfant,

Que la Sainte Vierge soit réellement votre mère et vous conduise à toute la perfection où vous devez aspirer. Je prie beaucoup pour vous ces temps-ci. Demain ce sera encore plus spécial, et samedi je m’en donnerai à coeur de joie. Je m’aperçois que je tiens toujours un peu plus tendrement à votre sanctification. Vous trouverez dans la caisse des candélabres un volume pour moi, mais vous pourrez le parcourir sans inconvénient.

Ma chère fille, je vous accorde sans difficulté le P. Emmanuel, mais ne vous faites pas illusion: au lieu d’un religieux je vous en donnerai deux(1). Voilà ce que je voulais. Après cela, si plus tard vous trouvez que j’avais raison, il sera peut-être trop tard. Je croyais agir pour le plus grand bien des Oblates. Le P. Emmanuel n’ira jamais au prieuré, et j’ai cru devoir dire un mot à la supérieure générale de son antipathie bien caractérisée, afin qu’elle ne me le demande plus.

Il s’agissait d’une Soeur de choeur à vous passer, parce que, disait-on, elle était trop commune. Mais si Mlle James venait, nous pourrions faire une oeuvre qui nous serait une mine très riche. Prions. Louise Chabert ne m’a écrit qu’une fois depuis que j’ai quitté le Vigan(2), je la crois détraquée. Je vous adresse séparément une note sur la maison dont m’avait parlé le P. Desaire. Le bon marché de l’affaire me frappe. Le P. Emmanuel va recevoir la même note, vous pouvez lui en écrire(3). On attendra mon retour et celui du P. Emmanuel.

Je ne suis pas très bien portant. Adieu, ma fille.

E. D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1. La *Lettre* 4681 permet de mieux comprendre cette phrase.
2. La lettre à laquelle le P. d'Alzon a répondu le 7 août ?
3. Projet d'installation des Oblates à Albertville.