DERAEDT, Lettres, vol.9 , p. 418

14 aug 1872 Paris BAILLY_EMMANUEL aa

*Ad quid venisti ?*

Informations générales
  • DR09_418
  • 4676
  • DERAEDT, Lettres, vol.9 , p. 418
  • Orig.ms. ACR, AI 224; D'A., T.D.31, n.224, p.198.
Informations détaillées
  • 1 ASSOMPTIONNISTES
    1 EFFORT
    1 FIDELITE A LA GRACE
    1 IMITATION DE JESUS CHRIST
    1 LUTTE CONTRE LE PECHE
    1 NOTRE-DAME DES CHATEAUX
    1 ORDRE SURNATUREL
    1 PENITENCES
    1 RECHERCHE DE LA PERFECTION
    1 RENONCEMENT
    1 SEMINARISTES
    1 VERTUS
    1 VOIE UNITIVE
    2 GERMER-DURAND, JEAN
    2 GERMER-DURAND, JOSEPH
    2 GERMER-DURAND, MADAME EUGENE
    2 LEBRUN, CAMILLE
    3 PARIS
  • AU PERE EMMANUEL BAILLY
  • BAILLY_EMMANUEL aa
  • Paris, le 14 août [18]72.
  • 14 aug 1872
  • Paris
La lettre

Cher ami,

Il me semble que vous n’avez rien de mieux à faire que de vous poser cette question: Ad quid venisti? Vous êtes religieux:

1° Pour faire pénitence des péchés passés,

2° Pour vous corriger des défauts présents,

3° Pour tendre à la perfection par l’imitation de N.-S.,

4° Pour vous unir éternellement à Dieu par les mérites de notre divin Maître et par la correspondance à la grâce.

Ces quatre points si simples résument tout: destruction du péché, destruction des sources du péché, acquisition des vertus, effort vers le terme surnaturel de la vie. Que Notre-Seigneur donne un cachet surnaturel à toutes vos actions désormais, et que, vous détachant de vous même, vous ne tendiez qu’à lui seul!

Adieu et tout vôtre(1).

E. D'ALZON.
Notes et post-scriptum
Toutes mes tendresses aux enfants et en particulier à Camille Brun, que je connais un peu plus. Mes amitiés à tous les religieux(2). Comment va le P. Germer? Sa mère arrive à Paris dans une heure ou deux(3).1. Le P. Emmanuel a recopié cette lettre dans son carnet de retraites (GY 84, p.14).
2. Son correspondant se trouve à N.-D. des Châteaux [Camille Brun est Camille *Lebrun*, ainsi que dans la *Lettre* 5150. Ajouté le 3 mars 1997].
3. Le P. Germer a eu quelques ennuis de santé. Quant à Mme Germer-Durand, elle se rend à Paris où une naissance est attendue au foyer de son fils Jean.