DERAEDT, Lettres, vol.9 , p. 418

14 aug 1872 Paris GALABERT Victorin aa

Faites passer par nous vos demandes à la Propagation de la foi – La dot des candidates bulgares – Une jeune personne remarquable qui pourrait nous venir – Les Bulgares-Unis – Varia.

Informations générales
  • DR09_418
  • 4677
  • DERAEDT, Lettres, vol.9 , p. 418
  • Orig.ms. ACR, AJ 253; D'A., T.D.32, n.253, p.233.
Informations détaillées
  • 1 ACHAT DE TERRAINS
    1 BETISE
    1 BULGARES
    1 CONSTITUTIONS DES OBLATES
    1 DOT
    1 FETE DE L'ASSOMPTION
    1 MAISONS DE CAMPAGNE
    1 MALADES
    1 POLONAIS
    1 PRIERE DE DEMANDE
    1 RECONNAISSANCE
    1 RESSOURCES FINANCIERES
    1 VIN
    1 VOCATION RELIGIEUSE
    2 BRUN, AUGUSTINE
    2 JAMES, MADEMOISELLE
    2 KAJZIEWICZ, JEROME
    2 MALASSIGNE, ATHANASE
    2 PIE IX
    2 PLUYM, ANTOINE-JOSEPH
    3 ANDRINOPLE
    3 RUSSIE
  • AU PERE VICTORIN GALABERT
  • GALABERT Victorin aa
  • Paris, le 14 août [18]72.
  • 14 aug 1872
  • Paris
La lettre

Cher ami,

D’abord, je vous souhaite une bonne fête de l’Assomption; ensuite, je vous prie de faire parvenir par nous vos demandes à la Propagation de la foi ou aux Ecoles d’Orient. Si vous demandez quelque chose, nous l’apostillerons, nous porterons vos lettres et nous aurons un motif pour insister un peu plus. Dès que j’aurai quelque chose de vous, vous pouvez être sûr que j’y mettrai tout mon zèle. Quant aux dix mille francs, rassurez-vous(1). On continuera à prendre pour peu, mais il fallait fixer un chiffre. Nous avons pris le chiffre légal, sauf à ne pas l’exiger. Toutes celles de vos Bulgares, qui arriveront avec trois ou quatre mille francs, seront reçues avec la plus grande reconnaissance, n’en doutez pas. Maintenant faites bien prier pour que nous ayons le plus tôt possible une jeune personne, maîtresse hors ligne, sachant le russe, l’allemand et l’anglais. Puisque Mgr Pluym est si bien avec vous, ne pourriez-vous lui demander de vous appuyer auprès de la Propagation de la foi? Vous ai-je dit que j’approuvais vos achats de vigne? Mais je suis toujours persuadé qu’il vous faudra aller un jour à la campagne. Ne vous êtes-vous pas trop avancé avec le P. Kajziewicz, quand vous lui avez cédé les Bulgares unis, à moins que vous ne veuillez parler que d’Andrinople(2)? Si Dieu nous donne des ressources, je crois que nous aurons un jour bien plus de chance que les Polonais de pénétrer en Russie, et il nous faudra une base d’opérations en Bulgarie. Enfin, pensez-y. Dites au P. Athanase que je voudrais bien recevoir une lettre de lui.

Adieu, cher ami. Je suis un peu souffrant ces jours-ci. Mille choses à nos filles.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum
Soeur Augustine écrit en France des lettres bien sottes.1. Le P. Galabert avait lu dans une nouvelle copie des constitutions des Oblates qu'on exigeait des nouvelles religieuses une dot de *dix mille francs*. Et il demandait : "Veuillez me dire, mon Père, si c'est une condition *sine qua non*".
2. C'était bien ce que le P. Galabert avait dit au supérieur des Résurrectionistes : "Le P. d'Alzon a toujours l'idée de fonder un séminaire, comme il en a reçu la mission du Saint-Père; où le fondera-t-il ? Je n'en sais rien encore; en tout cas je puis vous assurer que ce ne sera pas dans la ville d'Andrinople" (17 juillet).