DERAEDT, Lettres, vol.9 , p. 441

12 oct 1872 Nîmes MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse

Mon cours de théologie mystique – René – Le pèlerinage de Rochefort.

Informations générales
  • DR09_441
  • 4702
  • DERAEDT, Lettres, vol.9 , p. 441
  • Orig.ms. ACR, AD 1619; D'A., T.D.24, n.1132, p.170.
Informations détaillées
  • 1 CHEMIN DE FER
    1 CONFESSION SACRAMENTELLE
    1 COURS PUBLICS
    1 CREANCES A PAYER
    1 INDEMNITES D'EXPROPRIATION
    1 LUTTE CONTRE LE MONDE
    1 NOTRE-DAME DE ROCHEFORT
    1 PELERINAGES
    1 POLITIQUE
    1 PREDICATION
    1 PRESSE
    1 RADICAUX ADVERSAIRES
    1 THEOLOGIE MYSTIQUE
    1 TRISTESSE
    1 UNION DE L'EGLISE ET DE L'ETAT
    2 BARAGNON, NUMA
    2 BOYER, FERDINAND
    2 CHAMBORD, COMTE DE
    2 MILLERET, RENE
    2 PIE IX
    2 RAMIERE, HENRI
    2 SAINT-GERMAIN, ANTOINETTE-MARIE DE
    2 SAUGRAIN, HIPPOLYTE
    3 GARD, DEPARTEMENT
    3 LAVAGNAC
    3 NIMES
    3 NIMES, CATHEDRALE
    3 VIGAN, LE
  • A LA MERE MARIE-EUGENIE DE JESUS
  • MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
  • Nîmes, le 12 oct[obre 18]72.
  • 12 oct 1872
  • Nîmes
La lettre

Ma bien chère fille,

Il y a un siècle que je ne vous ai écrit, mais je travaille un peu mon fameux cours de théologie mystique(1). Je veux commencer par une bonne … nouvelle.

Interrompu par le P. Ramière, je reprends ce soir ma lettre commencée ce matin. Je voulais vous dire que René(2) a pris rendez-vous avec moi pour se confesser avant son départ. Malheureusement je ne sais si je serai à Nîmes. J’ai une course à faire à Lavagnac et au Vigan. Ce n’était pas prévu, quand je lui ai donné rendez-vous.

Lundi 14.

Voilà deux jours que je n’ai pas une minute à moi. Je reçois votre petit mot dans la lettre de Soeur M.-Antoinette(3). Je pars dans deux heures pour Lavagnac; je serai, pour quatre ou cinq jours, jeudi au Vigan.

Nous avons fait à Rochefort un pèlerinage qui aurait eu le meilleur effet, si M. Ferdinand Boyer(4) n’avait prononcé un discours absurde sur l’union d’Henri V et du Pape. Les radicaux s’en sont emparés. Heureusement que j’avais protesté, en me retirant du lieu où ces paroles malencontreuses avaient été prononcées, et leurs journaux me rendent justice.

Je suis, à mon tour, désolé de ce qui se passe pour ce que je vous dois, dans la répartition de l’argent reçu du chemin de fer. J’avais stipulé 10.000 francs à vous rendre, mais le P. Hippolyte a jugé à propos de faire autrement. Je n’ai qu’une minute, je vous écrirai de Lavagnac.

Tout à vous.

E. D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1. Il remanie pour ses étudiants le cours donné aux Oblates en mai-juin. Il inaugurera ces conférences, qui sont au nombre de dix-huit, le 11 novembre.
2. René Milleret de Brou.
3. Il faut lire *Antoinette-Marie*, à laquelle il répond le 17.
4. Député du Gard comme Numa Baragnon, qui participa également à ce pèlerinage du 6 octobre. Le P. d'Alzon avait prêché à Rochefort; "accablé de fatigue mais plus heureux encore que fatigué", il prêcha à nouveau, au retour, à la cathédrale de Nîmes, où le pèlerinage se disloqua (*Semaine religieuse de Nîmes* du 15 octobre).