- DR09_448
- 4712
- DERAEDT, Lettres, vol.9 , p. 448
- Orig.ms. ACR, AF 23; D'A., T.D.26, n.413, p.17.
- 1 COLERE
1 CRITIQUES
1 NOVICES ASSOMPTIONNISTES
1 SEVERITE
1 VOCATION RELIGIEUSE
2 BERARD, A.J.
2 GUIBERT, JOSEPH-HIPPOLYTE
3 ARRAS
3 PARIS
3 PARIS, ARCHEVECHE
3 PARIS, EGLISE NOTRE-DAME DES VICTOIRES - AU PERE FRANCOIS PICARD
- PICARD François aa
- [Nîmes, le 21 novembre 1872](1).
- 21 nov 1872
- Nîmes
Cher ami,
Que vous reproche-t-on à l’archevêché? Je n’en sais rien(2). Je crois que faire les morts sera une excellente chose. Nous avons assez paru. C’est à [se] demander si je dois aller à Paris.
Le novice d’Arras est arrivé. Voici une lettre de l’abbé Bérard. Franchement, après ma réponse, je ne comprends pas qu’il insiste. Je vous confie l’affaire, mais à condition que vous serez ferme. Inutile de prendre des sujets dans l’incertitude. Ainsi, c’est à prendre ou à laisser. Totus tibi.
[E. D'ALZON.]1. Le rapprochement de cette lettre avec les lettres du P. Picard du 21 et du 22 novembre 1872 permet de la dater du 21. Les T.D. la rangeaient dans l'année 1872 sans autre précision.
2. Le 20 novembre le P. Picard écrivait : "Nous sortons de l'archevêché, nous nous sommes trouvés en face d'une profonde irritation qui menaçait même notre existence dans le diocèse... Le feu est allumé et attisé par quelque ennemi caché, qui a dénaturé nos intentions et nos oeuvres."
Le 22 il répond au P. d'Alzon : "De quoi nous accuse-t-on ? Devinez... On nous accuse de vouloir démolir Notre-Dame des Victoires. [...] Ce gros grief est tombé des lèvres de notre archevêque à la suite d'un long discours, je pourrais dire d'une thèse assaisonnée de faits complètements faux. [...]
1° Nous serions entrés subrepticement dans le diocèse. Après avoir demandé un simple pied-à-terre, nous en aurions pris quatre.
2° Nous agirions ainsi pour tout. Sans humilité et sans modestie. [...]
3° Pourquoi votre place prépondérante au Congrès catholique, au Congrès de l'Enseignement ?
4° Vous voulez détruire les sanctuaires de Paris... N.-D. des Victoires. [...] Pourquoi cette grande église que vous voulez bâtir ? [...] Evidemment vous voulez absorber tous les pèlerinages avec N.-D. de Salut.
[...] Tout cela dit lentement, durement, en une heure, de façon à montrer les plus mauvaises dispositions et à ne pas laisser rétablir les faits. [...] C'est un procès de tendance. Tous les faits ou intentions mis en avant étaient faux. On ne blâme pas la neuvaine, on ne blâme pas les pèlerinages, on ne blâme pas l'oeuvre de N.-D. de Salut comme oeuvre, on ne blâme pas les congrès...Et on trouve ceux qui ont fait toutes ces choses dignes de la corde."
2. Le 20 novembre le P. Picard écrivait : "Nous sortons de l'archevêché, nous nous sommes trouvés en face d'une profonde irritation qui menaçait même notre existence dans le diocèse... Le feu est allumé et attisé par quelque ennemi caché, qui a dénaturé nos intentions et nos oeuvres."
Le 22 il répond au P. d'Alzon : "De quoi nous accuse-t-on ? Devinez... On nous accuse de vouloir démolir Notre-Dame des Victoires. [...] Ce gros grief est tombé des lèvres de notre archevêque à la suite d'un long discours, je pourrais dire d'une thèse assaisonnée de faits complètements faux. [...]
1° Nous serions entrés subrepticement dans le diocèse. Après avoir demandé un simple pied-à-terre, nous en aurions pris quatre.
2° Nous agirions ainsi pour tout. Sans humilité et sans modestie. [...]
3° Pourquoi votre place prépondérante au Congrès catholique, au Congrès de l'Enseignement ?
4° Vous voulez détruire les sanctuaires de Paris... N.-D. des Victoires. [...] Pourquoi cette grande église que vous voulez bâtir ? [...] Evidemment vous voulez absorber tous les pèlerinages avec N.-D. de Salut.
[...] Tout cela dit lentement, durement, en une heure, de façon à montrer les plus mauvaises dispositions et à ne pas laisser rétablir les faits. [...] C'est un procès de tendance. Tous les faits ou intentions mis en avant étaient faux. On ne blâme pas la neuvaine, on ne blâme pas les pèlerinages, on ne blâme pas l'oeuvre de N.-D. de Salut comme oeuvre, on ne blâme pas les congrès...Et on trouve ceux qui ont fait toutes ces choses dignes de la corde."