DERAEDT, Lettres, vol.9 , p. 431

Cher ami,

Dites au P. Desaire de venir avec vous à la retraite. Je tiens à ce qu’il la fasse entière, c’est-à-dire qu’il la commence dimanche ou lundi au plus tard. Apportez deux exemplaires de la lettre de l’évêque de Poitiers que j’ai laissés sur ma table.

Totus tibi.

E.D'ALZON.

1. A ce billet, que les T.D. dataient de janvier 1873, le P. Picard répond le 12 septembre 1872. Il fera "très exactement", écrit-il, ce que lui a demandé le P. d'Alzon. Ainsi, a-t-il "expédié au plus vite" le P. Désaire qui arrivera le dimanche, c'est-à-dire le 15 dans la soirée. Le P. d'Alzon, lui, a quitté Paris le 9 septembre. A Nîmes, il va maintenant, du 15 au 22 septembre, donner une retraite à ses religieux. Mais le P. Picard oublia d'apporter à Nîmes les brochures laissées à Paris par le P. d'Alzon. Ce dernier lui demanda sans doute de les lui expédier quand il serait de retour à Paris. Mais il dut les lui réclamer encore le 17 décembre. Il est vrai que le P. Picard, rentré seulement le 9 novembre, avait eu le temps de perdre de vue cette commission.