- DR10_047
- 4795
- DERAEDT, Lettres, vol.10 , p. 47
- Orig.ms. ACR, AD 1631; D'A., T.D.24, n.1146, pp.182-183.
- 1 DOT
1 HERITAGES
1 PREDICATION DE RETRAITES
2 MALBOSC, FRANCOISE-EUGENIE DE
2 ROCHER, THERESE-AUGUSTINE
3 ANGLETERRE - A LA MERE MARIE-EUGENIE DE JESUS
- MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
- [Nîmes, vers le 17 avril 1873](1).
- 17 apr 1873
- Nîmes
Ma chère fille,
Plus tôt vous viendrez, mieux cela vaudra, surtout si vous amenez Mère Françoise-Eugénie. Quant à l’affaire Rocher, vous l’arrangerez. J’ai peur seulement que vous ne passiez pour trop tenir aux fortunes. Je vous ai dit ce que je pense, peut-être me suis-je mal expliqué. Mais si je calcule, je crois que je suis dans le vrai. Après tout vous arrangerez la chose, mais j’avoue que la situation me semble mal expliquée ou comprise. Quant à bâtir ou ne pas bâtir, je vous ai dit ma pensée, mais je n’y tiens pas autrement(2).
Le voyage m’a un peu fatigué, et je vois bien que le temps est venu d’enrayer(3). Adieu, ma chère fille. A bientôt, si vous venez ici plutôt qu’en Angleterre.
Mille fois vôtre en Notre-Seigneur.
E.D'ALZON.2. Pour ces deux questions, voir *Lettre* 4792.
3. Le P. d'Alzon reconnaît que Mère M.-Eugénie a raison, qui, après lui avoir écrit : "On me dit que votre Passion a été magnifique, je voudrais l'avoir entendue", ajoute : "mais je voudrais aussi que vous ne prêchiez plus qu'à certains intervalles, plus dans les grandes chaires et que vous preniez avant et après beaucoup de repos et de précautions".