Périer-Muzet, Lettres, Tome XV, p. 124

1861-oct-13 Lavagnac FRERES des Ecoles Chrétiennes

Projet des conditions financières et matérielles posées pour l’établissement des Frères à Montagnac.

Informations générales
  • PM_XV_124
  • 1678 a
  • Périer-Muzet, Lettres, Tome XV, p. 124
  • Orig. ms. Arch. Frères des Ecoles Chrétiennes à Rome, Via Aurélia. NC 687 dossier n° 20. Photoc. ACR DT 374. Transcription: Jean-Paul Périer-Muzet, 12 avril 2002.
Informations détaillées
  • AU SUPERIEUR DES FRERES DES ECOLES CHRETIENNES
  • FRERES des Ecoles Chrétiennes
  • Lavagnac, le 13 oct[obre 18]61
  • 1861-oct-13
  • Lavagnac
La lettre

Je viens, ainsi que je vous l’ai promis, vous soumettre le projet des conditions pour votre futur établissement à Montagnac.

Ou bien l’acceptation pure et simple des conditions du prospectus que vous m’avez remis.

Ou bien, voulant ma sœur et moi consacrer 40.000 f[rancs] à la fondation de l’école, 1° une maison, laquelle avec les réparations reviendra à 27 ou 28.000 f[rancs]; 2° le traitement des Frères 1.800 f[rancs] tant que le conseil municipal n’aura pas adopté l’œuvre; 3° 12 à 13.000 f[rancsl, à vous compter dans les deux ans qui suivraient la mort de mon père âgé de 86 à 87 ans. Si toutefois vous donniez d’avance un millier de francs, on vous le compterait.

On désirerait que le surplus des frais du mobilier et du noviciat fût consacré à préparer les fonds nécessaires pour le traitement d’un quatrième Frère qui, je pense, sera bientôt nécessaire.

En cas de renvoi des Frères, pour cause de force majeure, la moi-tié de la somme restante, après le prélèvement fait des frais de mobilier et de noviciat, resterait aux frères, l’autre moitié ferait retour aux fondateurs.

Quant à la propriété de la maison (1), je ne la garde qu’à cause des périls que courent aujourd’hui les congrégations religieuses. Je serais heu-reux de vous la céder si je ne craignais vous la conserver mieux en me la réservant jusqu’à des temps meilleurs.

Veuillez, mon très honoré Frère, me faire part de vos observations et agréer l’expression de mes sentiments les plus distingués.

E. D'ALZON.
Notes et post-scriptum
Le traitement des Frères compterait à partir du 1er octobre.(1) Maison achetée par les d' Alzon à un certain Guillaume-Jacques Laroze. L'école a commencé dans ces murs le 31 octobre 1861. Cette lettre du 12 mars 1861 est à rapprocher de celle de décembre 1860.