DERAEDT, Lettres, vol.10 , p. 219

2 apr 1874 Paris BAILLY_EMMANUEL aa

Lettre à Mgr Turinaz – Jeunes gens que nous aurons sous peu – Le vrai noviciat.

Informations générales
  • DR10_219
  • 4997
  • DERAEDT, Lettres, vol.10 , p. 219
  • Orig.ms. ACR, AI 242; D'A., T.D.31, n.241, pp.207-208.
Informations détaillées
  • 1 ALUMNATS
    1 DEPARTS DE RELIGIEUX
    1 EVEQUE ORDINAIRE DU DIOCESE
    1 JURIDICTION EPISCOPALE
    1 NOTRE-DAME DES CHATEAUX
    1 NOVICIAT DES ASSOMPTIONNISTES
    1 VOCATION RELIGIEUSE
    2 BAILLY, VINCENT DE PAUL
    2 COLLIN, ALUMNISTE
    2 CRY, VICTOR
    2 DESAIRE, CHARLES
    2 DESCAMPS, PIERRE
    2 DUGAS, JEANNE DE CHANTAL
    2 DURAFOUR, THEOPHILE
    2 GOUY, MADAME DE
    2 MENETRIER, ABBE
    2 NOEL, LEON
    2 ROUSSEL, LOUIS
    2 SEGUR, GASTON DE
    2 TURINAZ, CHARLES-FRANCOIS
    2 VICTOR, POSTULANT
    3 BOURGES
    3 FRANCHE-COMTE
    3 NIMES, MONT-DUPLAN
    3 PARIS
    3 PARIS, PETIT SEMINAIRE
    3 ROME
    3 VIGAN, LE
  • AU PERE EMMANUEL BAILLY
  • BAILLY_EMMANUEL aa
  • Paris, 2 avril [18]74.
  • 2 apr 1874
  • Paris
La lettre

Mon cher ami,

Je viens d’écrire à Mgr Turinaz, pour séparer la cause du P. Pierre de celle de l’abbé Desaire. Je déclare que je ne répondrai plus, si l’on m’écrit sur ce ton(1). Laissons tomber cela. Quant à l’abbé Noël, envoyez-le quelque temps au Vigan, s’il vous est inutile.

Voici la liste des jeunes gens que nous aurons sous peu: Noël arrivé; Ménétrier, de la Franche-Comté, dont Noël vous parlera; Victor Cry, philosophe à Bourges, ayant produit une pauvre impression au P. V[incent] de P[aul], appuyé chaudement par Mgr de Ségur, Mme de Gouy, sa protectrice dès l’enfance, et le supérieur du séminaire de Bourges; Victor, domestique, très intelligent, chaudement protégé par votre frère; Théophile Durafour pour les Châteaux, enfant charmant qui vient faire la lecture à nos Pères, au réfectoire; un Irlandais, il arrive ce soir pour être Frère convers; Collin, élève de M. Roussel, il pourra suivre l’alumnat d’humanités, au moins je l’espère; plus deux professeurs du petit séminaire de Paris pour le mois d’octobre.

Vous voyez que les choses prennent une bonne tournure, si nous sommes des saints. Mais il faut que vous arriviez. La grosse question pour moi est de savoir si l’alumnat se faisant au pavillon des Oblates, le vrai noviciat ne doit pas se faire auprès de moi, aux Moulins-à-vent, au moins pour quelque temps. C’est une très grosse question. Quelque chose me pousse à me consacrer à ce noviciat, du 8 mai [18]74 au 1er février [18]75. Priez et faites prier en ce sens.

Adieu et bien tendrement vôtre. Tout à vous.

E.D’ALZON.

Remettez la lettre ci-jointe à Soeur Jeanne.

E.D'ALZON
Notes et post-scriptum
1. "Le P. d'Alzon a reçu plusieurs lettres vives de Turinaz et a répondu avec plus d'éducation mais plus vivement, l'engageant à être poli, lui disant qu'il ne continuera à correspondre avec lui que s'il se montre mieux élevé etc...etc...", écrit le P. Bailly qui ajoute : "On se donne dans ces sortes de correspondances des torts même si l'on a raison, et je redoute des phrases du Père colportées dans l'épiscopat et même à Rome" (à Picard, 3 ou 4 avril).