- DR10_227
- 5007
- DERAEDT, Lettres, vol.10 , p. 227
- Orig.ms. ACR, AD 1664; D'A., T.D.24, n.1179, p.211.
- 1 MORT
1 OBLATES
1 PENSIONNAT DES OBLATES A NIMES
2 BOURDET, VIRGINIE
2 CABRIERES, ANATOLE DE
2 CABRIERES, FRANCOIS-LOUIS DE
2 CARRETON, ELISABETH
2 CORRENSON, EMMANUEL-MARIE
2 IMBERTON, HIPPOLYTE
2 PICARD, FRANCOIS
2 PLANTIER, CLAUDE-HENRI
2 VAILHE, SIMEON - A LA MERE MARIE-EUGENIE DE JESUS
- MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
- [Paris, vers le 10 avril 1874](1).
- 10 apr 1874
- Paris
Ma chère fille,
J’ai reçu, ce matin seulement, un mot adressé par vous, il y a quelques jours, à propos du pensionnat Bourdet. C’est fini, on n’y pense plus. Mais je ne comprenais pas votre insistance, la dernière fois que nous en avions parlé. Vous en saviez plus que moi, puisque vous saviez que j’avais consenti à un internat, [ce] qui était le contraire de la vérité.
Adieu, ma chère fille. A demain.
E.D’ALZON.
Les Oblates ont perdu une Soeur, et M. de Cabrières son père(3).
E.D'ALZON1. Les T.D. dataient cette lettre de *mai 1874* mais sur la copie du P. Vailhé (BC 11) cette date a été modifiée comme ci-dessus ainsi que les deux décès annoncés invitaient à le faire.
2. Voir *Lettres* 4996 et 5005. Le mot de Mère M.-Eugénie est perdu mais voici ce qu'elle a écrit au P. Picard le 7 avril : "...une maîtresse de pension [...] qui veut entrer chez nous, ayant demandé à M. Imberton un acquéreur pour sa pension, il lui a offert les Oblates de l'Assomption et aujourd'hui on m'écrit que Marie est allée porter à Monseigneur le consentement du P. d'Alzon pour prendre cette pension où il y a 20 pensionnaires. Mgr a été interdit de ce consentement, a dit que les affaires ne se faisaient pas comme cela et a au moins suspendu le sien. Le P. d'Alzon m'avait parlé dans un tout autre sens, je ne lui avais pas demandé expressément que ce ne fût pas, puisque lorsque je lui en avais parlé, il m'avait dit que c'était absurde, que cela ne pouvait se faire, que Marie n'avait pas de local [...] Or elle reprendrait le loyer et il consent [...] je vais lui en écrire un mot."
3. Le marquis de Cabrières était décédé à l'âge de 86 ans, trois semaines à peine après le sacre de l'évêque de Montpellier. La *Semaine religieuse de Nîmes* du 26 avril lui consacre une longue notice (10e année, n°9, p.103-107).
2. Voir *Lettres* 4996 et 5005. Le mot de Mère M.-Eugénie est perdu mais voici ce qu'elle a écrit au P. Picard le 7 avril : "...une maîtresse de pension [...] qui veut entrer chez nous, ayant demandé à M. Imberton un acquéreur pour sa pension, il lui a offert les Oblates de l'Assomption et aujourd'hui on m'écrit que Marie est allée porter à Monseigneur le consentement du P. d'Alzon pour prendre cette pension où il y a 20 pensionnaires. Mgr a été interdit de ce consentement, a dit que les affaires ne se faisaient pas comme cela et a au moins suspendu le sien. Le P. d'Alzon m'avait parlé dans un tout autre sens, je ne lui avais pas demandé expressément que ce ne fût pas, puisque lorsque je lui en avais parlé, il m'avait dit que c'était absurde, que cela ne pouvait se faire, que Marie n'avait pas de local [...] Or elle reprendrait le loyer et il consent [...] je vais lui en écrire un mot."
3. Le marquis de Cabrières était décédé à l'âge de 86 ans, trois semaines à peine après le sacre de l'évêque de Montpellier. La *Semaine religieuse de Nîmes* du 26 avril lui consacre une longue notice (10e année, n°9, p.103-107).