DERAEDT, Lettres, vol.10 , p. 229

12 apr 1874 Paris PICARD François aa

Un conseil excellent mais venu trop tard – Admirables conclusions du congrès – Question d’organisation – Varia.

Informations générales
  • DR10_229
  • 5011
  • DERAEDT, Lettres, vol.10 , p. 229
  • Orig.ms. ACR, AF 69; D'A., T.D.26, n.458bis, p.48bis.
Informations détaillées
  • 1 COMITES CATHOLIQUES
    1 CONGRES CATHOLIQUES
    1 NOVICES ASSOMPTIONNISTES
    1 RELIGIEUSES DE L'ASSOMPTION
    1 VOCATION RELIGIEUSE
    2 BAILLOUD
    2 BAUDON, ADOLPHE
    2 ESGRIGNY, LUGLIEN de JOUENNE D'
    2 ORENGO, GIUSEPPE
    2 PAGES, LEON
    2 SAUGRAIN, HIPPOLYTE
    3 ARCACHON
    3 ARRAS
    3 BORDEAUX
    3 PARIS
    3 ROME
  • AU PERE FRANCOIS PICARD
  • PICARD François aa
  • Paris, 12 avril [18]74.
  • 12 apr 1874
  • Paris
La lettre

Cher ami,

Le conseil que vous me donnez est excellent, mais le temps me manque matériellement pour le mettre en pratique. Il est près de 3 heures 1/2, au moment où je lis votre lettre(1); je vais prêcher à 5. Peut-être mercredi, au retour d’Arras, si je vais déjeûner chez M. d’Esgrigny, pourrai-je faire ce que vous me proposez. Mais c’est une affaire matérielle de temps. Vingt-quatre heures plus tôt, c’eût été possible.

Si vous lisez l’Univers, vous avez pu voir à quelles admirables conclusions nous sommes arrivés; ç’a été unanime, sauf un ancien intendant militaire. Il en a été de même des Comités de province. Nous arriverons incontestablement. Quel revirement! J’ai peur qu’avec ses impatiences Pagès ne devienne entièrement impossible. D’autre part, Bailloud est entièrement incapable. Ah! quel malheur que Baudon soit retenu à Bordeaux! Du reste, je pars mercredi soir pour aller passer la journée de jeudi à Arcachon. Il faut des améliorations dans le Congrès: ainsi un rapport pour chaque Commission, mais que les conclusions secondaires soient seulement lues sans rapport. Le rapport sera imprimé. Il me semble que la multiplicité des Commissions est parfaitement inutile. Pour mon compte, il faudrait peut-être quelque chose de mieux.

Adieu, cher ami. Je vais préparer mon instruction.

E.D’ALZON.

Mes souvenirs aux Soeurs de Nice et à M. Orengo. Obéissez à votre médecin et allez à Rome. Le P. Hippolyte m’a déclaré que, dans son état d’esprit, il ne pouvait y aller. J’espère avoir trouvé à Paris cinq ou six bons novices.

E.D'ALZON
Notes et post-scriptum
1. La lettre est perdue. Nous ne saurons jamais quel était cet excellent conseil.