DERAEDT, Lettres, vol.11 , p. 254

15 sep 1875 Le Vigan BAILLY_VINCENT de Paul aa

Frère Martin – Chanoine honoraire.

Informations générales
  • DR11_254
  • 5464
  • DERAEDT, Lettres, vol.11 , p. 254
  • Orig.ms. ACR, AH 30; D'A., T.D.28, n.380, pp.18-19.
Informations détaillées
  • 1 CHANOINES
    1 HONNEURS
    1 HUMILITE
    1 NOVICE
    2 DUMAZER, ALEXIS
    2 GARNIER, MARTIN
    2 LANGENIEUX, BENOIT-MARIE
    2 PICARD, FRANCOIS
    3 MONTDESPIC (localisation incertaine)
    3 PARIS
  • AU PERE VINCENT DE PAUL BAILLY
  • BAILLY_VINCENT de Paul aa
  • [Le Vigan, 15 septembre 1875](1).
  • 15 sep 1875
  • Le Vigan
La lettre

Père Vincent de Paul

Carissime,

Merci de toutes vos lettres de votre écurie(2). Vous voilà à Paris. Vous y aurez, l’an prochain, un charmant novice, le Fr. Martin (Edmond Garnier), qui brûle de marcher sur vos traces, dès qu’il sera très savant et très saint. Si Dieu vous le donne, vous aurez une fameuse poudrière sous la main.

Adieu. Je n’ai qu’une minute. J’ai écrit à Mgr Langénieux que j’acceptais pour vous le titre de chanoine honoraire, à condition que vous ne seriez jamais installé et que vous ne porteriez pas les insignes.

Totus tibi.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1. C'est le P. Bailly lui-même qui, dans une lettre du 24 juillet 1874, a appris au P. d'Alzon l'existence d'Edmond Garnier. Il est donc invraisemblable que le P. d'Alzon parle de ce dernier comme il le fait ici, dès *juillet 1874*, comme l'ont cru les T.D. D'autre part c'est le 27 août 1875, à la clôture du congrès de l'Union des Oeuvres, que Mgr Langénieux nomma le P.Bailly chanoine de Reims et le 31 août qu'il lui en envoya les titres. Le 12 septembre suivant, le P.d'Alzon écrit au P. Bailly: "Je vais écrire à Mgr de Reims que j'accepte le titre mais...". Notre lettre est donc postérieure à celle-là.
Les ACR possèdent encore une lettre écrite de l'Espérou à la mi- juillet 1875 à laquelle le P. Dumazer supérieur de l'alumnat a ajouté quelques mots et où le jeune Garnier écrit au P. Bailly: "votre exemple nous électrise". En septembre de la même année, le P. d'Alzon eut au Vigan des entretiens avec divers religieux dont le P. Dumazer. C'est sans doute ce dernier qui a raconté les détails que le P. d'Alzon rapporte au P. Bailly au sujet de Garnier. Tous ces indices nous amènent à penser que notre lettre fut écrite au Vigan et jointe à la lettre adressée au P. Picard le 15 septembre.
2. "Me voici à l'écurie. Non pas que la maison de mes hôtes mérite cette appellation, mais dans un château il y a toutes sortes de bêtes et je suis de celles qu'on met au vert" (de Montdespic, le 9 septembre).