DERAEDT, Lettres, vol.10 , p. 284

8 aug 1874 Bétharram BAILLY_VINCENT de Paul aa

Les terrains de Clichy : qui a le terrain, en assume les charges – Les frais des religieux.

Informations générales
  • DR10_284
  • 5074
  • DERAEDT, Lettres, vol.10 , p. 284
  • Orig.ms. ACR, AH 31; D'A., T.D.28, n.381, pp.19-20.
Informations détaillées
  • 1 CREANCES A PAYER
    1 DEPENSES
    1 RETRAITE SPIRITUELLE
    1 TERRAINS
    2 HOWENBRUCK
    2 LAURENT, CHARLES
    3 ARRAS
    3 BETHARRAM
    3 CLICHY-LA-GARENNE
    3 NIMES
    3 PARIS
  • AU PERE VINCENT DE PAUL BAILLY
  • BAILLY_VINCENT de Paul aa
  • Bétharram, le 8 août 1874.
  • 8 aug 1874
  • Bétharram
La lettre

Mon cher ami,

Que la maison de Paris rende au P. Laurent les terrains de Clichy, auxquels elle a droit, et les 500 francs de M. Hovvenbruck seront vite payés. Comprenez-vous? Si vous prenez ces terrains, prenez-en les charges; si vous nous les rendez, les 500 francs seront vite payés. Que préférez-vous?

Ainsi nous ne serons plus une famille, et la maison de Paris choisira ou les terrains de Clichy avec la rente Hovvenbruck, ou nous passera la rente avec les terrains. J’ai fait la sottise, il y a trois ou quatre ans, de payer 6.000 francs prêtés à Clichy; à la première réclamation que l’on me fait, je les réclame.

Ici c’est simple comme bonjour, le P. Laurent n’a que faire là-dedans. Il a acheté Clichy; il vous le cède avec un assez beau bénéfice, et vous ne voulez pas en porter les charges? Je vous envoie une somme considérable; quand je la réclame, vous déclarez ne pouvoir payer ni capital ni intérêts. Je vous la cède, intérêts et principal, et vous n’êtes pas contents! Vous êtes difficiles(1).

Quant aux affaires personnelles que l’on vous fait payer, c’est une chose à régler une fois pour toutes, et je vais faire une circulaire sur cette question. Les frais des religieux envoyés à Arras de Nîmes devaient être portés par Nîmes ou Arras, c’est évident; mais les frais des voyages d’Arras à Paris devaient être portés par Arras. Si l’on part de Paris, c’est Paris qui paye.

Maintenant, je me demande la cause de votre boutade -car c’est une boutade, et non une circulaire que vous m’envoyez. Mais rassurez-vous. Quand vous aurez été flibusté la dixième partie de ce que je l’ai été, vous saurez ce qui en retourne.

Adieu, et tout à vous.

E.D’ALZON.

Je suis à Bétharram, où votre lettre m’arrive. J’y fais ma retraite et j’en sors pour vous dire: « La paix soit avec vous et avec votre esprit ».

E.D'ALZON
Notes et post-scriptum
1. Clichy... Point sensible du contentieux Nîmes-Paris.