DERAEDT, Lettres, vol.10 , p. 291

11 aug 1874 Bétharram MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse

Si vous voulez la maison de retraite de Lourdes, hâtez-vous – Nous pourrions arriver à Lourdes ensemble.

Informations générales
  • DR10_291
  • 5080
  • DERAEDT, Lettres, vol.10 , p. 291
  • Orig.ms. ACR, AD 1670; D'A., T.D.24, n.1187, p.218.
Informations détaillées
  • 1 CURES D'EAUX
    1 ERECTION DE MAISON
    1 PELERINAGES
    1 RELIGIEUSES DE L'ASSOMPTION
    1 RETRAITE SPIRITUELLE
    2 CABRIERES, ANATOLE DE
    2 FREYD, MELCHIOR
    2 LANGENIEUX, BENOIT-MARIE
    2 SEMPE, PIERRE-REMY
    3 AUCH
    3 BETHARRAM
    3 BORDEAUX
    3 EAUX-BONNES
    3 LOURDES
    3 NIMES
  • A LA MERE MARIE-EUGENIE DE JESUS
  • MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
  • Bétharram, le 11 août 1874.
  • 11 aug 1874
  • Bétharram
La lettre

Je suppose que vous êtes à Bordeaux, ma chère fille, mais n’en étant pas sûr, je ne vous écris qu’un mot pour vous dire que je reçois une lettre du P. Freyd; il vient de quitter Lourdes. On a parlé devant lui (Mgr Langénieux et le P. Sempé) d’une foule de Congrégations qui étaient désireuses de prendre la maison de retraite à Lourdes. Le P. Sempé vous donne la préférence, le P. Freyd a appuyé en ce sens. Mgr Langénieux penche pour vous, mais si vous ne voulez pas qu’il change, il faut vous hâter, m’écrit le P. Freyd. Tout le monde n’aura pas la longanimité de Mgr de Cabrières, à qui vous n’aviez pas écrit, à l’époque de mon départ de Nîmes.

Je suis à Bétharram faisant ma retraite, j’en partirai dimanche soir pour Lourdes. Vos filles des Eaux-Bonnes m’écrivent pour m’inviter à aller les voir; je tiens à faire une retraite sérieuse, je leur refuse cruellement.

Adieu, ma fille. Je prévois que vous prendrez la voie d’Auch pour tomber directement sur Lourdes; autrement vous pourriez peut-être venir à Bétharram par [Eaux] Bonnes, supposé que vous voulussiez y voir vos filles. Nous arriverions à Lourdes ensemble. Vous savez que le 16 il y a concours d’évêques; c’est pour cela que je ne veux pas m’y trouver, mais le lundi 17 j’aurai toute liberté.

Nîmes n’arrive que le 18.

Bien tendrement vôtre en Notre-Seigneur.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum