DERAEDT, Lettres, vol.10 , p. 341

21 nov 1874 Nîmes PICARD François aa

N.-D. de Salut à Nîmes – Comment je présenterais l’oeuvre – Voilà les Assomptiades à Montpellier.

Informations générales
  • DR10_341
  • 5137
  • DERAEDT, Lettres, vol.10 , p. 341
  • Orig.ms. ACR, AF 89; D'A., T.D.26, n.477, p.68.
Informations détaillées
  • 1 ALUMNATS
    1 APOSTOLAT DE LA PRIERE
    1 CORPORATIONS
    1 ERECTION DE MAISON
    1 NOTRE-DAME DE SALUT
    1 OEUVRES DE DEFENSE RELIGIEUSE
    1 OEUVRES DE JEUNES
    1 OEUVRES OUVRIERES
    1 RELIGIEUSES DE L'ASSOMPTION
    1 SOCIETES SECRETES
    2 BAILLY, EMMANUEL
    2 BRUN, HENRI
    2 COURCY, MARIE-GABRIELLE DE
    2 MERIGNARGUES, ISABELLE DE
    2 MILLERET, MARIE-EUGENIE
    3 ARRAS
    3 MONTPELLIER
    3 NIMES
    3 VIGAN, LE
  • AU PERE FRANCOIS PICARD
  • PICARD François aa
  • Nîmes, 21 nov[embre 18]74.
  • 21 nov 1874
  • Nîmes
La lettre

Bien cher ami,

Je crois vous avoir écrit que j’arriverai le 9 ou le 10 décembre. Je suis obligé de passer le 8 à Nîmes. Le P. Emmanuel a admirablement présidé avant-hier la séance de Notre-Dame de Salut, à en croire Mère M.-Gabrielle et Mlle de Mérignargues(1). L’oeuvre désormais ne souffrira pas de mon absence. Mais vous l’avouerai-je, plus je relis votre petit imprimé(2), moins je le comprends. On dirait que vous avez peur de trop vous expliquer. Si c’est cela, vous avez réussi. A votre place, je mettrais:

1° L’oeuvre de Notre-Dame de Salut a pour but de combattre les Sociétés secrètes par une Association chrétienne d’hommes et de femmes.

2° Les hommes s’occupent plus spécialement de former des oeuvres de jeunesse, d’ouvriers, des corporations religieuses, partout où elles sont possibles.

3° Les femmes se réunissent pour procurer les fonds nécessaires aux travaux des hommes.

4° Les hommes et les femmes s’unissent dans des prières communes pour obtenir de la miséricorde de Dieu le salut de la société.

En ajoutant quelques mots sur le bureau de l’Union, il me semble que ce serait plus clair.

Voilà les Assomptiades installées à Montpellier. On m’assure que la supérieure générale comprend enfin que c’est une belle position. Mais si elle vous accuse d’être entêté, elle l’est bien un peu dans ses préventions. Arras, qui n’a rien, se garnit peu à peu. Nous attendons le P. Brun, ce soir. Il devrait être au Vigan, mais la neige lui a barré le passage.

Adieu, cher ami. A revoir dans une quinzaine de jours.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1. Ce nom n'était plus apparu dans les lettres du P. d'Alzon depuis plus de trois ans.
2. Nous n'avons pas retrouvé ce petit imprimé ou projet d'imprimé du P. Picard.