DERAEDT, Lettres, vol.10 , p. 342

23 nov 1874 Nîmes GALABERT Victorin aa

L’économat est un peu désorganisé – La faiblesse des femmes – Le noviciat et les alumnats – Oblates – M. Vernazza – Le fils du pope.

Informations générales
  • DR10_342
  • 5138
  • DERAEDT, Lettres, vol.10 , p. 342
  • Orig.ms. ACR, AJ 281; D'A., T.D.32, n.281, pp.262-263.
Informations détaillées
  • 1 ADMINISTRATION PUBLIQUE
    1 ALUMNATS
    1 CIRCULAIRES DU PERE D'ALZON
    1 ECONOMAT GENERAL
    1 FEMMES
    1 FONCTIONNAIRES
    1 HONORAIRES DE MESSES
    1 MALADIES
    1 NOTRE-DAME DES CHATEAUX
    1 OBLATES
    1 PSYCHOLOGIE
    2 BADETTI, MARIE-CHRISTINE
    2 BRUN, HENRI
    2 DUMAZER, ALEXIS
    2 MALASSIGNE, ATHANASE
    2 NICETAS, JEAN
    2 NICETAS, STEPHAN
    2 PICARD, FRANCOIS
    2 TROUILLET, MARIE-CLAIRE
    2 VERNAZZA, ANTOINE
    2 VERNAZZA, GEORGES
    2 VERNAZZA, MARIE-HENRIETTE
    3 ANDRINOPLE
    3 ARRAS
    3 BULGARIE
    3 NICE
    3 NIMES
    3 PARIS
    3 VIGAN, LE
  • AU PERE VICTORIN GALABERT
  • GALABERT Victorin aa
  • Nîmes, 23 novembre [18]74.
  • 23 nov 1874
  • Nîmes
La lettre

Bien cher ami,

L’économat est un peu désorganisé. Veuillez le dire au P. Athanase. On le reprendra en janvier. Quant aux messes, il y a huit jours que le P. Alexis a écrit. C’est sur 600, je crois, que vous pouvez compter. Quant à Soeur M.-Claire, il faut faire la part de la faiblesse des femmes. Elles ont l’air habiles en faux, parce qu’elles sont faibles et que la faiblesse fait changer d’avis. Je viens d’être assez souffrant, ce qui a fait négliger mes correspondances. Je pars pour Nice, où vous pouvez m’écrire jusqu’à Noël, chez les Dames de l’Assomption, quartier de Saint-Barthélemy.

Le P. Brun est parti, il y a un moment, emmenant au Vigan sept enfants de l’alumnat des Châteaux, pour en faire un au Vigan. Le noviciat sera tant bien que mal ici; au printemps, le P. Picard l’installera à Paris. Nous avons 4 alumnats: les Châteaux, où l’on n’a laissé que 4 enfants, mais où nous en aurons 15 sous peu; Nice, une quinzaine; Arras, douze à vingt; Le Vigan, douze à quinze; Nîmes, dix jusqu’à Noël, où nous prendrons quelques enfants et nous en mettrons d’autres.

Le P. Alexis vous a envoyé 600 messes, et moi 200; total 800. Sur ces 800, je retiendrai 600 francs: 400 pour deux pièces de robes et 200 pour une pièce de voiles, qu’on vous expédiera bientôt au plus tôt. Gardez provisoirement les trois novices(1), vous les enverrez au printemps. Les deux petites Grecques, Soeur Henriette et Soeur Christine, vont tellement mieux ici que ce serait un meurtre de les renvoyer; mais on vous en enverra d’autres, un peu plus tard. Nous ne demandons pas mieux, faites bien prier pour quelques excellentes vocations. On a oublié de vous envoyer les circulaires de Paris, ou elles se sont perdues en route. Dites au père de Georges Vernazza(2) que, s’il désire quelque chose du ministère des Affaires étrangères, peut-être pourrai-je lui être utile. Qu’il vous remette une note à la troisième personne, et, avec un peu de bonne volonté, ferons-nous avoir de l’avancement ailleurs au consul d’Andrinople et le ferons-nous mettre à sa place.

Le temps s’assombrit. Il faut bien prier. Qui sait si nous ne serons pas obligés d’aller en Bulgarie? Adieu, cher ami, et tout à vous.

E.D’ALZON.

Avez-vous le n° 7 sur les alumnats(3)? Je croyais que le fils du pope Stéphan voulait faire ses études. Si ce ne sont que des études théologiques, il m’embarrasse assez. Enfin nous verrons.

E.D'ALZON
Notes et post-scriptum
1. Novices Oblates.
2. Georges Vernazza, d'Andrinople, fut élève au collège de Nîmes de 1871 à 1875.
3. La circulaire n°7 sur l'éducation (*Ecrits spirituels*, p.235-253). Les alumnats ne sont qu'une partie du sujet traité.