DERAEDT, Lettres, vol.10 , p. 368

26 dec 1874 Nice GERMER_DURAND_CECILE

Remerciements – L’anniversaire de son ordination – François – Pour votre mari – Dieu fauche autour de nous.

Informations générales
  • DR10_368
  • 5172
  • DERAEDT, Lettres, vol.10 , p. 368
  • Orig.ms. ACR, AL 168; D'A., T.D.34, n.134, pp.275-276.
Informations détaillées
  • 1 ALUMNATS
    1 COLLEGE DE NIMES
    1 MORT
    1 ORDINATIONS
    1 PROFESSIONS
    1 SYMPATHIE
    2 GAUTHIER, EMILE
    2 GERMER-DURAND, EUGENE
    2 GERMER-DURAND, FRANCOIS
    2 JULIA, MADEMOISELLE
    2 PICARD, FRANCOIS
    2 REVOIL, HENRI-ANTOINE
    2 REVOIL, MADAME HENRI-ANTOINE
    2 VALFONS, CAMILLE-REGIS DE
  • A MADAME E. GERMER-DURAND
  • GERMER_DURAND_CECILE
  • Nice, le 26 décembre 1874.
  • 26 dec 1874
  • Nice
  • *Madame*
    *Germer-Durand*
    *58, Rue Roussy*
    *Nîmes.*
La lettre

Je vous remercie, ma chère fille, je remercie le comité du mardi, je remercie Mademoiselle Julia de son souvenir embaumé de silence; elle est trop bonne de me donner même cela. Ce cher petit comité qui donne des fleurs à l’Enfant-Jésus, des habits aux enfants des alumnats, ne sait pas tout le bien qu’il fait. Je remonte à l’instant du parloir, où le P. Emile et un alumniste m’ont fait -l’alumniste, un compliment pour le quarantième anniversaire de mon ordination, -le P. Emile des vers, qui peut-être n’étaient pas fameux, mais ont mis un entrain merveilleux dans toute la bande joyeuse de nos 15 enfants qui seront bientôt 19.

Quant à François, s’il ne réussit pas cette fois, du moment que Valfons a parlé et a obtenu des sortes de promesses, si elles ne sont pas tenues cette fois, elles pourront être rafraîchies plus tard, et je vous promets d’y avoir l’oeil. Mais il faut que lui-même s’occupe de son affaire. Ce qui a fait la position de Revoil, c’est sa femme. Il ne suffit pas d’avoir du talent, il faut le faire valoir(1).

Mille compliments à votre mari. Que 1875 ne lui soit pas trop cruel! Lui et moi ne sommes plus jeunes. Avec le P. Picard nous rappelons les souvenirs de l’Assomption(2) et nous sommes effrayés de la manière dont Dieu fauche sans cesse les hommes autour de nous. Adieu, ma chère fille. Vous avez bien raison de n’être pas dure et de préférer la souffrance à l’insensibilité.

Tout vôtre en N.-S.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1. Comme Revoil, François Germer-Durand est architecte.
2. Pour les *Mémoires* que va publier la revue l'*Assomption*.