DERAEDT, Lettres, vol.11 , p. 45

3 feb 1875 Nîmes COMMARQUE Marie-Thérèse ra

Vos soins admirables – Une fin de retraite d’Enfants de Marie chez vos Soeurs – Nouvelles de diverses personnes.

Informations générales
  • DR11_045
  • 5238
  • DERAEDT, Lettres, vol.11 , p. 45
  • Orig.ms. AC R.A.; D'A., T.D.35, n.11, p.135.
Informations détaillées
  • 1 FETES SCOLAIRES
    1 MALADIES
    1 MORT
    1 PREDICATION DE RETRAITES
    1 REPOS
    1 SOINS AUX MALADES
    2 BELIME, MARIE-CLAIRE
    2 BOLZE, MADAME SIMEON
    2 BOLZE, MARIE DE L'ANNONCIATION
    2 CHARLEMAGNE
    2 MONTENON, MARIE DE L'ENFANT-JESUS DE
    2 PICARD, FRANCOIS
    2 ROURE, MARIE-CLEMENCE
    3 NIMES
  • A SOEUR MARIE-THERESE DE COMMARQUE
  • COMMARQUE Marie-Thérèse ra
  • Nîmes, le 3 février 1875.
  • 3 feb 1875
  • Nîmes
  • Evêché|de Nîmes
  • *Ma Révérende Mère*
    *La Mère Marie-Thérèse*.
La lettre

Je ne veux pas, ma chère fille, tarder plus longtemps à vous remercier de tous les soins admirables que vous avez eus pour moi, pendant les deux mois à peu près complets que j’ai passés auprès de vous. J’en ai d’autant plus ressenti la douceur qu’à peine arrivé un affreux vent du Nord m’a rendu presque complètement ma névralgie, mais pour deux jours seulement; le troisième, qui était hier, c’était très tolérable et j’espère bien que peu à peu elle me fera l’honneur de disparaître.

J’ai trouvé ici une fin de retraite d’Enfants de Marie, chez vos Soeurs; il a fallu s’en occuper, mais malgré cela je me repose d’une façon étonnante. J’apprends que Soeur Marie de l’Enfant-Jésus a perdu tout à coup un de ses frères; si elle le sait, veuillez lui dire toute la part que je prends à sa douleur. J’ai vu la mère de Soeur Marie de l’Annonciation, qui, malgré un rhume d’hiver, ne va pas mal. Toutefois il y a, en ce moment, à Nîmes une mortalité effrayante. On n’entend que les cloches sonner des enterrements. Cela n’empêche pas nos enfants de faire très joyeusement la fête de saint Charlemagne, à laquelle je me soustrais avec empressement.

Adieu, ma bien chère fille. Mes souvenirs à toutes vos Soeurs, mais en particulier à la mère adoptive de notre alumnat(2) et à Soeur M.-Clémence, qui m’a si bien soigné.

Veuillez croire à mon profond et vieux dévouement en Notre-Seigneur.

E.D’ALZON.

Le P. Picard pourrait-il savoir à quel prix on louerait la villa Haller, l’an prochain, pour deux mois(1)?

E.D'ALZON
Notes et post-scriptum
1. Pour l'évêque de Nîmes (v. *Lettre* 5237).
2. Soeur Marie-Claire Bélime [note ne figurant pas dans l'édition, t.XI, p.46].