DERAEDT, Lettres, vol.11 , p. 63

24 mar 1875 Nîmes PAYAN d'Augery Abbé

Votre beau-frère – Votre prose – L’établissement me tente mais nous sentons la nécessité de ne pas fonder trop vite.

Informations générales
  • DR11_063
  • 5258
  • DERAEDT, Lettres, vol.11 , p. 63
  • Orig.ms. ACR, AO 184; D'A., T.D., 40, n.28, p.62.
Informations détaillées
  • 1 ALUMNATS
    1 ASSOMPTION
    1 CATHOLIQUE
    1 FOI
    1 IMMEUBLES
    1 MAISONS D'EDUCATION CHRETIENNE
    1 PELERINAGES
    1 PROVIDENCE
    3 AIX
  • A MONSIEUR L'ABBE PAYAN D'AUGERY
  • PAYAN d'Augery Abbé
  • Nîmes, le 24 mars 1875.
  • 24 mar 1875
  • Nîmes
  • Evêché|de Nîmes
La lettre

Mon cher ami,

Vous pouvez penser comment M. votre beau-frère sera examiné par moi. J’espère avoir une occasion d’apprécier son talent et sa foi catholique. Merci de votre prose que j’ai lue avec le plus vif intérêt. Merci du mémoire sur N[otre]-D[ame] des Anges que vous recevrez sous très peu. Quant à l’établissement(1), il me tente beaucoup, mais je ne voudrais pas que le propriétaire perdît à nos délais. Nous avons plus de 70 enfants, dans nos divers alumnats; c’est une lourde charge et nous sentons la nécessité de ne pas fonder trop vite. Le collège d’Aix n’est rien pour notre oeuvre, l’éducation des enfants étant à peu près gratuite, et je puis dire entièrement gratuite dans toutes nos maisons. La Providence nous a étonnamment aidés, mais faut-il la tenter toujours?

Adieu. Bien affectueusement vôtre, avec mes voeux pour les bonnes fêtes.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1. Voir *Lettre* 5119.