DERAEDT, Lettres, vol.11 , p. 71

7 apr 1875 Nîmes BAILLY_VINCENT de Paul aa

L’enterrement de M. Cazaux.

Informations générales
  • DR11_071
  • 5268
  • DERAEDT, Lettres, vol.11 , p. 71
  • Orig.ms. ACR, AH 61; D'A., T.D.28, n.411, p.45.
Informations détaillées
  • 1 ENSEIGNEMENT OFFICIEL
    1 FRANC-MACONNERIE
    1 PUBLICATIONS
    2 BAILLY, EMMANUEL
    2 CAZAUX, ALEXANDRE
    2 SARCEY, FRANCISQUE
    2 VAILHE, SIMEON
    3 NIMES
  • AU PERE VINCENT DE PAUL BAILLY
  • BAILLY_VINCENT de Paul aa
  • [Nîmes, le 7 avril 1875](1).
  • 7 apr 1875
  • Nîmes
La lettre

Cher ami,

Voici un article de Sarcey(2), avec un en-tête du Midi, journal républicain de Nîmes. Voici, en même temps, une réponse première que j’ai faite; une autre suivra. Tout cela est utile pour révéler l’Université dans toute sa laideur. Je prépare quelque chose intitulé l’Université séminaire de la franc-maçonnerie(3).

Totus tibi.

E.D’ALZON.

Votre frère a dû vous répondre pour les deux enfants. L’article de la Gazette de Nîmes est de moi.

E.D'ALZON
Notes et post-scriptum
1. Le P. Vailhé datait cette lettre de la première quinzaine d'avril. Il nous semble possible de préciser davantage car le 9 avril le P. Bailly écrit au P. d'Alzon "J'ai reçu *hier* votre article, aujourd'hui le second. Je vais les porter à l'*Univers*". L'article reçu le 8 est la "réponse première" dont parle ici le P. d'Alzon et qui parut sans signature dans la *Gazette de Nîmes* du 6 avril, sous le titre *Encore l'enterrement de M. Cazaux* (D'A., T.D.7, p.316-318). Quant à l'article reçu le 9 avril, il a été envoyé le 8 (v. *Lettre* 5269).
2. Francisque Sarcey (1827-1899), critique dramatique au *Temps*, tenait dans *Le XIXe siècle* une rubrique célèbre consacrée à la révélation des intrigues, des ridicules et des "scandales" cléricaux; un modèle du genre fut la campagne menée en décembre 1875 contre l"Oeuvre de la Sainte Enfance" pour la sauvegarde des petits chinois (*Histoire générale de la presse française*, III, pp.212-213).
3. Le 22 mars au Comité catholique de Nîmes, le P. d'Alzon avait longuement parlé des origines de la franc-maçonnerie, des sources où elle s'alimentait, de ses auxiliaires, de l'oeuvre qu'elle poursuivait avec une habileté infernale (CC 6, pp.17-23). Il fallait absolument comprendre la nécessité d'opposer aux sociétés secrètes, les sociétés chrétiennes car "tout aujourd'hui se réduit à la distinction entre Dieu et le mal, entre les amis de Jésus-Christ et les ouvriers de Satan".