DERAEDT, Lettres, vol.11 , p. 72

8 apr 1875 Nîmes SAUGRAIN Hippolyte aa

L’affaire de l’Espérou – Le Vigan.

Informations générales
  • DR11_072
  • 5270
  • DERAEDT, Lettres, vol.11 , p. 72
  • Orig.ms. ACR, AK 220; D'A., T.D.33, n.230, pp.142-143.
Informations détaillées
  • 1 DEPENSES
    1 EMBARRAS FINANCIERS
    1 HABIT RELIGIEUX
    1 NOTRE-DAME DE L'ESPEROU
    1 OBLATES
    1 PARENTE
    1 SOINS AUX MALADES
    1 UNION DES COEURS
    1 VIN
    1 VOEUX DE RELIGION
    2 BRUN, HENRI
    2 COULOMB, LOUISE
    2 DURAND, PHILOMENE
    2 LATOUR, PIERRE-ADRIEN
    3 ESPEROU, L'
    3 NIMES
    3 VIGAN, LE
  • AU PERE HIPPOLYTE SAUGRAIN
  • SAUGRAIN Hippolyte aa
  • Nîmes, 8 avril [18]75.
  • 8 apr 1875
  • Nîmes
La lettre

Père Hippolyte

Cher ami,

La lettre du P. Adr[ien] n’a pas le sens commun. Soeur M[arie] de Saint-J[ean] vint me voir et me consulta sur ce qu’elle avait à faire. Je lui répondis: « Restez, restez un mois avec votre habit; si votre tante meurt, vous remonterez; si elle guérit, vous remonterez encore. Si elle va [mieux?] seulement plus tard, je vous permettrai d’attendre les événements ». C’est le lendemain qu’elle vint me dire qu’elle se décidait, d’après l’avis de tout le monde, à poser l’habit. Dès lors, je lui répondis qu’elle faisait d’autant mieux qu’elle n’avait pas pris d’engagements et qu’elle n’avait pas fait ses voeux. Mais le P. Ad[rien] a dit au P. Brun que la mort de son oncle n’avait été qu’un prétexte et que son parti était pris depuis longtemps.

Quant à Soeur Philomène, elle ne m’a jamais écrit un mot, et je croyais qu’elle ne savait pas écrire. Nîmes et Le Vigan lui étaient ouverts. Pourquoi n’y est-elle pas allée? Elle veut s’en aller, je l’ai relevée de ses voeux. Il faut mettre de l’unité dans la Congrégation.

L’Espérou vivra; nous y mettrons quelqu’un, soyez-en sûr. Quant au Vigan, je n’en vois pas autant la nécessité; il y a trop [de] dépenses. L’argent n’arrive pas, pourtant le vin reprend. Permettez-moi de vous dire que votre conduite en cette circonstance a lieu de m’étonner et que je ne puis me l’expliquer. Cela ne m’empêche pas de vous aimer comme votre très vieux père.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum