- DR10_134
- 4903
- DERAEDT, Lettres, vol.10 , p. 134
- Orig.ms. ACR, AH 71; D'A., T.D.28, n.421, p.52.
- 1 DOMESTIQUES
1 LIBERTE DE L'ENSEIGNEMENT
1 MONARCHIE
2 CHAULNES, GABRIEL DE
2 GUIZOT, FRANCOIS
2 LABOULAYE, EDOUARD-RENE DE - AU PERE VINCENT DE PAUL BAILLY
- BAILLY_VINCENT de Paul aa
- [Nîmes, début de novembre 1873](1).
- 1 nov 1873
- Nîmes
Cher ami,
Votre conversation est ravissante. C’est bien. Soyons humbles. Procurez-moi le rapport de Laboulaye, je vous promets un travail(2). Ne pourriez-vous pas me procurer un bon domestique, mais bien solide ? Je suis vieux, et il m’en faut un. Les dix mille prières arrivent ici. On se battra pour le drapeau blanc.
Totus tibi.
E.D'ALZON.1. Le 27 octobre 1873, Vincent de Paul écrit : "les 10.000 neuvaines partent ce soir". Le drapeau blanc est d'actualité. D'autre part, le 22 novembre, le P. d'Alzon écrit qu'il étudie le rapport Laboulaye. Il ne l'avait pas le 4 novembre (*Lettres* 4912 et 4905). Les T.D. proposaient *vers le 10 mai 1875*.
2. Une commission parlementaire avait été chargée d'étudier le projet de loi sur la liberté de l'enseignement supérieur élaboré en mars 1870 par une commission présidée par Guizot, et auquel les circonstances n'avaient pas permis d'aboutir. Le rapport de la nouvelle commission, dû à M. Laboulaye, administrateur du Collège de France, fut déposé le 25 juillet 1873. C'est lui qui, après être passé par le creuset de l'Assemblée, deviendra la loi du 12 juillet 1875.
Dans le n° de novembre de la *R.E.C.*, Gabriel de Chaulnes publie une *Lettre au P. d'Alzon* à propos du rapport de M. Laboulaye sur la loi de l'enseignement supérieur. En voici la conclusion : "A vous, vieil athlète et vieux défenseur de la liberté de l'enseignement, je signale le rapport de M. Laboulaye, comme un plan stratégique de l'Université, pour paralyser les conséquences de la liberté de l'enseignement franchement concédée; mieux que personne, vous avez le droit de pousser le cri d'alarme, et peut-être parviendrez-vous à secouer l'accalmie de ces pauvres catholiques qui, par indolence ou par horreur de la lutte, sacrifient l'avenir de leurs enfants. C'est un père de famille qui implore votre assistance."
2. Une commission parlementaire avait été chargée d'étudier le projet de loi sur la liberté de l'enseignement supérieur élaboré en mars 1870 par une commission présidée par Guizot, et auquel les circonstances n'avaient pas permis d'aboutir. Le rapport de la nouvelle commission, dû à M. Laboulaye, administrateur du Collège de France, fut déposé le 25 juillet 1873. C'est lui qui, après être passé par le creuset de l'Assemblée, deviendra la loi du 12 juillet 1875.
Dans le n° de novembre de la *R.E.C.*, Gabriel de Chaulnes publie une *Lettre au P. d'Alzon* à propos du rapport de M. Laboulaye sur la loi de l'enseignement supérieur. En voici la conclusion : "A vous, vieil athlète et vieux défenseur de la liberté de l'enseignement, je signale le rapport de M. Laboulaye, comme un plan stratégique de l'Université, pour paralyser les conséquences de la liberté de l'enseignement franchement concédée; mieux que personne, vous avez le droit de pousser le cri d'alarme, et peut-être parviendrez-vous à secouer l'accalmie de ces pauvres catholiques qui, par indolence ou par horreur de la lutte, sacrifient l'avenir de leurs enfants. C'est un père de famille qui implore votre assistance."