DERAEDT, Lettres, vol.11 , p. 118

8 jun 1875 Nîmes MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse

Ce n’est pas l’idéal mais c’est le meilleur – Je ne recherche que l’intérêt de l’Eglise.

Informations générales
  • DR11_118
  • 5319
  • DERAEDT, Lettres, vol.11 , p. 118
  • Orig.ms. ACR, AD 1687; D'A., T.D.24, n.1206, pp.236-237.
Informations détaillées
  • 1 ARCHEVEQUE
    1 CARDINAL
    1 IDEES DU MONDE
    1 NONCE
    1 SERVICE DE L'EGLISE
    1 SUCCESSION APOSTOLIQUE
    1 SYMPTOMES
    2 ANTONELLI, GIACOMO
    2 BESSON, LOUIS
    2 CALLOT, JEAN-BAPTISTE
    2 GERVAIS, PIERRE-MARIE
    2 GUIBERT, JOSEPH-HIPPOLYTE
    2 MEGLIA, PIER-FRANCESCO
    2 POUJOULAT, JEAN-JOSEPH
    2 SAIVET, JOSEPH-FREDERIC
    2 TERRIS, JOSEPH
    3 NIMES
    3 ORAN
  • A LA MERE MARIE-EUGENIE DE JESUS
  • MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
  • Nîmes, le 8 juin 1875.
  • 8 jun 1875
  • Nîmes
  • Evêché|de Nîmes
La lettre

Ma chère fille,

Merci, encore une fois, de tout ce que vous faites(1). Il est triste de voir les choses traitées si humainement. Nous avons été menacés de Callot(2), d’Oran. Le nonce, paraît-il, proteste. Mais où irons-nous, si Oran nous est donné? A l’instant j’apprends que Besson nous est donné, si le nonce s’y résigne. J’écris à Antonelli que je réponds de Besson(3). Le cardinal(4) en a parlé favorablement à Meglia. Ce n’est pas l’idéal, mais c’est le meilleur, même que Saivet, cacochyme, et Terris, écarté du reste de Nîmes par son métropolitain. Donc, puisque Gervais est irrévocablement écarté, prenez Besson et poussez-le. Il m’a écrit une lettre très belle, dont j’ai envoyé copie au nonce.

Adieu, ma fille. Puis, prions Dieu. Je vous assure devant Notre-Seigneur que je ne tiens à personne qu’à celui qui me semble préférable, non pour moi, mais pour l’Eglise de Nîmes en particulier et pour l’Eglise de Dieu en général.

Bien vôtre en Notre-Seigneur.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1. Mère Marie-Eugénie de Jésus a notamment fait intervenir M. Poujoulat auprès du cardinal de Paris.
2. Mgr J.-B. Callot, évêque d'Oran depuis 1867, devait mourir le 1er novembre suivant.
3. Il enverra une dépêche : *Lettre* 5321.
4. Le cardinal Guibert (Bailly au P. d'Alzon, 7 juin).