DERAEDT, Lettres, vol.11 , p. 121

10 jun 1875 Nîmes ESCURES Comtesse

Pour quelque temps encore j’aurai bien à faire – Le sacrifice partiel de votre indépendance.

Informations générales
  • DR11_121
  • 5323
  • DERAEDT, Lettres, vol.11 , p. 121
  • Orig.ms. ACR, AN 118; D'A., T.D.38, n.118, pp.255-256.
Informations détaillées
  • 1 ALUMNATS
    1 BIEN SUPREME
    1 DIRECTION SPIRITUELLE
    1 EMPLOI DU TEMPS
    1 EVEQUE ORDINAIRE DU DIOCESE
    1 MALADIES
    1 MORT
    1 RECHERCHE DE LA PERFECTION
    1 REFORME DE LA VOLONTE
    2 PLANTIER, CLAUDE-HENRI
    3 BIGORRE
    3 BORDEAUX
    3 GUE-ROBERT
    3 MONTAUBAN
    3 NIMES
    3 PARIS
    3 POITIERS
  • A MADAME LA COMTESSE D'ESCURES
  • ESCURES Comtesse
  • Nîmes, le 10 juin 1875.
  • 10 jun 1875
  • Nîmes
  • Evêché|de Nîmes
  • *Madame la comtesse d'Escures*
    *18 ou 20, boulevard Malesherbes*
    *Paris.*
La lettre

Vous comprenez, ma chère fille, pourquoi je ne vous ai pas écrit. La maladie et la mort de mon évêque m’ont absorbé; maintenant, j’ai pour quelque temps encore bien à faire. Je suis exécuteur testamentaire de Mgr Plantier, et je me hâte, car, dès que je serai libre, je compte aller à Bigorre. Si je le puis, je remonterai vers Paris par Montauban, Bordeaux, Poitiers, et peut-être le Gué Robert. Mais c’est un trop beau rêve. Si le nouvel évêque de Nîmes était nommé, j’irais peut-être plus tôt à Paris.

Je comprends que vous soyez ennuyée de votre indépendance, et il peut vous être bon d’en faire non pas totalement, mais en partie le sacrifice par une règle un peu plus forte, la règle que peut suivre une femme de votre âge, de votre position restant dans le monde, et voulant y pratiquer toute la perfection possible pour gagner une belle place dans le ciel. Ces conditions me semblent essentielles. N’étions-nous pas convenus que vous m’enverriez un projet de règlement? Je ne le vois pas paraître. Quant à votre appartement, je vous approuve tout à fait pour le moment. Vous me faites l’effet d’être un peu tendrement grugée, mais j’ai peut-être tort.

Adieu, ma bien chère fille, croyez à toute ma plus entière affection.

E.D’ALZON.

Nous parlerons une autre fois des alumnats.

E.D'ALZON
Notes et post-scriptum