DERAEDT, Lettres, vol.11 , p. 149

30 jun 1875 Nîmes PICARD François aa

Arras – Peut-être bientôt à Paris – Le noviciat – L’effet des orages – La Revue.

Informations générales
  • DR11_149
  • 5354
  • DERAEDT, Lettres, vol.11 , p. 149
  • Orig.ms. ACR, AF 105; D'A., T.D.26, n.493, p.85.
Informations détaillées
  • 1 ALUMNATS
    1 HANDICAPS
    1 NOVICIAT DES ASSOMPTIONNISTES
    1 PUBLICATIONS
    1 RAPPORTS DU SUPERIEUR
    2 BAILLY, EMMANUEL
    2 BESSON, LOUIS
    2 JOULE, JEAN-MARIE
    2 MAUBON, JOSEPH
    2 SAUGRAIN, HIPPOLYTE
    3 ARRAS
    3 BAGNERES-DE-BIGORRE
    3 PARIS
  • AU PERE FRANCOIS PICARD
  • PICARD François aa
  • Nîmes, le 30 juin 1875.
  • 30 jun 1875
  • Nîmes
  • Evêché|de Nîmes
La lettre

Cher ami,

J’approuve complètement ce que vous me dites sur Arras. Il faut forcer le P. Joseph à ne pas rester dans son royaume fermé. Quarante-huit heures avant de recevoir votre lettre, j’avais donné au P. Emmanuel les appréciations qu’elle renferme. Il est possible que si M. Besson, comme il est probable, est nommé d’ici à 8 jours (il ne peut pas l’être plus tôt), j’aille à Paris, puisque je ne puis pas aller à Bagnères avec l’interruption du chemin de fer.

Ce que vous me dites du P. J.-M. a du vrai, et je vais charger le P. Emmanuel de me faire un rapport(1). Je voudrais mettre l’ouverture du noviciat à Paris vers le 1er octobre, afin de pouvoir m’y trouver. Je suis en ce moment un peu sur les dents par l’effet des orages, et pourtant par bien des côtés, je me trouve mieux.

Adieu, et bien tendrement vôtre.

E.D’ALZON.

Il est triste que le 30 juin je n’aie pas reçu le numéro du mois(2). Si celui de juillet est un peu hâté, j’enverrai un article sur la liberté des programmes du baccalauréat. Adieu.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1. Dans sa lettre du 29 juin, le P. Picard évoque d'abord l'affaire elle-même ("Quel malheur, mon bien cher Père!...), suggère ensuite quelques mesures concrètes à prendre dans l'immédiat mais insiste surtout sur l'aspect peu canonique de la décision d'expulsion prise par le P. Emmanuel : "...il ne pouvait agir ainsi et vous devez, je crois, régulariser l'acte par une décision formelle et motivée [...]. La question des expulsions est une des questions les plus délicates et pour laquelle Rome exige le plus de garanties [...]. Nous allons nous mettre en prière et demander des pénitences et des expiations à ceux des Pères qui peuvent et doivent savoir, comme le P. Hippolyte."
2. De la *Revue de l'Enseignement chrétien*.