DERAEDT, Lettres, vol.11 , p. 152

• DR11_152
• 5358
• DERAEDT, Lettres, vol.11 , p. 152
• Orig.ms. ACR, AH 88; D'A., T.D.28, n.432, pp.61-62.

• 1 ANTIPATHIES
  1 BETISE
  1 CARDINAL
  1 CONGREGATION DES AUGUSTINS DE L'ASSOMPTION
  1 CONSCIENCE MORALE
  1 CONVERSION SPIRITUELLE
  1 DOCTRINES ROMAINES
  1 ENSEIGNEMENT OFFICIEL
  1 ETERNITE
  1 EVECHES
  1 LIBERALISME CATHOLIQUE
  1 MAL MORAL
  1 MINISTRE
  1 MORT
  1 NOMINATIONS
  1 PUBLICATIONS
  1 SAINT-SIEGE
  1 ULTRAMONTANISME
  1 VICAIRE CAPITULAIRE
  2 BESSON, LOUIS
  2 BRUYERE, MARCEL
  2 CABRIERES, ANATOLE DE
  2 DELACROIX, ALPHONSE-ETIENNE
  2 DUPANLOUP, FELIX
  2 MATHIEU, JACQUES-MARIE
  2 MONTALEMBERT, CHARLES DE
  2 PITRA, JEAN-BAPTISTE
  2 WALLON, HENRI-ALEXANDRE
  3 BAGNOLS-SUR-CEZE
  3 NIMES
  3 PARIS
  3 ROME
• AU PERE VINCENT DE PAUL BAILLY
• BAILLY_VINCENT de Paul aa
• Nîmes, le 6 juillet 1875.
• 6 jul 1875
• Nîmes
• Evêché|de Nîmes

Voici, cher ami, un article sous forme de lettre au ministre de l’Instruction publique; retranchez et ajoutez(1).

D’après ce qui me vient de Rome, il me paraît impossible que M. Besson ne vienne pas à Nîmes, à moins qu’on ne le nomme au siège du successeur du cardinal Mathieu(2), qui est mort ou va mourir. Dans ce cas, je ne me mêle plus de rien. Seulement je vous prie de dire que, par une suite d’événements et d’incidents, je découvre une correspondance entre M. Dupanloup et l’abbé Delacroix(3), curé de Bagnols; lequel abbé Delacroix se met à la tête d’un groupe qui tend à détruire mon influence, non par antipathie pour ma personne, mais par antipathie pour mes idées, les idées romaines… Cela prend des proportions assez graves. Le vicaire capitulaire, sans s’en douter, vient de faire les affaires du groupe par certaines nominations. Le pauvre homme! Je ne l’accuse de rien, (il est trop bête pour rien comprendre), mais on le mène sans qu’il s’en doute. Seulement, le mal se fait et les idées catholico-libérales reprennent le dessus.

Pour moi, résolu de plus à me convertir, je prends le parti de songer à mon éternité et à celle de mes religieux, dont la responsabilité pèse sur mes épaules et encore plus sur ma conscience. Si vous voyez le cardinal Pitra, qui a dû passer par Paris, donnez-lui les détails sur le mouvement catholico-libéral que je découvre dans le diocèse.

Adieu pour aujourd’hui, et bien tendrement vôtre.