DERAEDT, Lettres, vol.11 , p. 174

3 aug 1875 Notre-Dame des Châteaux CORRENSON_MERE Emmanuel-Marie

Un voeu pour votre guérison – Santé et sainteté – Nos filles – Pour venir aux Châteaux.

Informations générales
  • DR11_174
  • 5386
  • DERAEDT, Lettres, vol.11 , p. 174
  • Orig.ms. AC O.A.; Photoc. ACR, AH 424; D'A., T.D.30, n.465, pp.264-265; QUENARD, pp.245-246.
Informations détaillées
  • 1 DEVOTION A LA SAINTE VIERGE
    1 GARES
    1 GUERISON
    1 NOTRE-DAME DES CHATEAUX
    1 OEUVRES MISSIONNAIRES
    1 PELERINAGES
    1 PRIERE DE DEMANDE
    1 SAINTETE
    1 SEMINARISTES
    1 ZELE APOSTOLIQUE
    2 CORRENSON, AUGUSTINE
    3 ALBERTVILLE
    3 ALPES
    3 CHAMOUSSET
    3 GRENOBLE
    3 LYON
    3 NIMES
    3 PYRENEES
    3 SALETTE, LA
    3 VALENCE
  • A LA MERE EMMANUEL-MARIE CORRENSON
  • CORRENSON_MERE Emmanuel-Marie
  • Notre-Dame des Châteaux, 3 août [18]75.
  • 3 aug 1875
  • Notre-Dame des Châteaux
La lettre

Bien chère enfant,

Après-demain, jour de Notre-Dame des Neiges, je ferai le voeu, si elle vous guérit, de vous conduire ici en pèlerinage. Si la guérison est subite, je vous ferai bâtir un chalet tout près, afin que vous puissiez y venir. Quel dommage que vous ne puissiez pas jouir des belles montagnes, du bon lait, de l’eau gazeuse et de la foi des paysans et des paysannes! Quoi qu’on en dise, les Pyrénées ne sont rien auprès des Alpes, et cela commence entre Valence et Grenoble. Je vais bien prier pour que la Sainte Vierge vous donne avec la santé la sainteté.

Mille choses à nos filles. Dites-leur que j’ai ici des enfants brûlant du désir d’être martyrisés pour la propagation de la foi. Quand mes filles de Nîmes auront-elles cette belle ardeur? Dites aussi à votre soeur que je l’engagerais à venir aux Châteaux plutôt qu’à la Salette, si nous avions une hôtellerie convenable. Il faudrait qu’elle vînt à Chamounet, où elle arriverait vers midi; elle serait à Albertville, vers 3 heures, y coucherait, en repartirait le lendemain à 4 heures, arriverait à 7 en louant une voiture. Je lui dirais la messe, je lui donnerais un déjeûner des montagnes; elle repartirait de façon à aller coucher à Grenoble, à moins que prenant par Lyon, elle ne voulût être le lendemain matin à Nîmes. Toutefois je l’engage à attendre le chemin de fer qui ira dans deux ans jusqu’à Albertville(1).

Adieu, ma fille, et tout vôtre avec une grande paternité.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1. Mais dans deux ans Augustine ne sera plus sur cette terre.