DERAEDT, Lettres, vol.11 , p. 203

16 aug 1875 Les Châteaux HALLUIN Henri aa

Dispositions pour Arras et Clairmarais – Faites prier pour obtenir des vocations de jeunes prêtres.

Informations générales
  • DR11_203
  • 5413
  • DERAEDT, Lettres, vol.11 , p. 203
  • Orig.ms. ACR, AK 369; D'A., T.D.33, n.1, pp.271-272.
Informations détaillées
  • 1 ALUMNATS
    1 CONTRARIETES
    1 NOMINATIONS
    1 NOTRE-DAME DES CHATEAUX
    1 ORPHELINATS
    1 ORPHELINS
    1 PRIERE DE DEMANDE
    1 PROVIDENCE
    1 PURGATOIRE
    1 RELIGIEUSES
    1 TRAVAIL MANUEL
    1 TRAVAUX AGRICOLES
    1 VACANCES
    1 VOCATION SACERDOTALE
    2 GAUTHIER, EMILE
    2 MAUBON, JOSEPH
    2 MOREL, PIERRE-BAPTISTE
    2 SAUGRAIN, HIPPOLYTE
    3 ARRAS
    3 CLAIRMARAIS
  • AU PERE HENRI HALLUIN
  • HALLUIN Henri aa
  • Les Châteaux, 16 août 1875.
  • 16 aug 1875
  • Les Châteaux
La lettre

Mon bien cher et vénéré Père,

Je suis tout heureux d’être en tout de votre avis. P. Joseph vous est donné, à moins que vous ne puissiez décider le P. Hippolyte à demander à vous venir. Je crains absolument pour sa poitrine. Sauf cela et la nécessité de laisser un peu de liberté à un religieux qui a travaillé autant que le P. Hippolyte, je vous le laisse venir sans difficulté. Quant au P. Joseph, il vous appartient. Oui, je désire que l’alumnat de Clairmarais soit un peu agricole. Les vacances de celui des Châteaux sont employées à faire un chemin entre les bois et les précipices. Cette récréation en vaut bien d’autres.

Ainsi ou P. Joseph ou P. Hippolyte à Arras, P. Pierre-Baptiste et P. Emile à Clairmarais. Puisque cela vous va, à moi aussi. Il est évident que je ne puis vous donner à la fois P. Joseph et P. Hippolyte, mais l’un des deux sans difficulté.

Adieu, bien cher Père. Oui, tous les deux nous avons nos peines, et je vous assure que les miennes, par moments, sont assez rudes. Enfin, il faut savoir faire son purgatoire en ce monde. Faites beaucoup prier et l’orphelinat et l’alumnat, pour que nous obtenions quelques excellentes vocations de jeunes prêtres bien dévoués. Ici, la Providence nous bénit. L’alumnat des Châteaux marche admirablement. Mais qu’est-ce que dix-huit enfants? Il est vrai [que] nous en aurons bientôt trente. Quant au projet de confier à des Soeurs les tout petits, je ne dis pas non; seulement il faut s’entendre. Les petits, séparés des autres, fourniraient une pépinière que leurs camarades ne détruiraient pas à plaisir.

Adieu, bien cher Père, et bien tendrement à vous.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum