DERAEDT, Lettres, vol.11 , p. 205

17 aug 1875 Les Châteaux BAILLY_VINCENT de Paul aa

Une cellule pour M. Clastron – Deux Oblates pour 60 enfants – Livadari – L’abbé Delalleau – Le congrès de Poitiers.

Informations générales
  • DR11_205
  • 5416
  • DERAEDT, Lettres, vol.11 , p. 205
  • Orig.ms. ACR, AI 278; D'A., T.D.31, n.277, pp.236-237.
Informations détaillées
  • 1 ASSOMPTION
    1 CELLULE
    1 CHOIX
    1 CONGRES CATHOLIQUES
    1 DEPASSEMENT DE SOI
    1 NOTRE-DAME DES CHATEAUX
    1 NOVICIAT DES ASSOMPTIONNISTES
    1 OBLATES
    1 TRISTESSE
    1 VIE RELIGIEUSE
    1 VIE SPIRITUELLE
    2 BAILLY, EMMANUEL
    2 CLASTRON, JULES
    2 DELALLEAU, GERY
    2 DESCAMPS, PIERRE
    2 LIVADARI, MARC
    2 PICARD, FRANCOIS
    2 PLANTIER, CLAUDE-HENRI
    3 NICE
  • AU PERE VINCENT DE PAUL BAILLY
  • BAILLY_VINCENT de Paul aa
  • Les Châteaux, 17 août [18]75.
  • 17 aug 1875
  • Les Châteaux
La lettre

Cher ami(1),

1° Si M. l’abbé Clastron vous demande une cellule, offrez-la lui avec joie.

2° Si pour soixante enfants on veut deux Oblates, elles sont prêtes. Je préfère qu’elles commencent avec moins qu’avec plus.

3° Voici une lettre que je me suis fait écrire par Marc Livadari. P. Pierre persiste à dire qu’avec les progrès qu’il a faits en un an, les deux ans de noviciat suffiront pour lui faire atteindre et dépasser les novices qui entreront avec lui. Si le P. Picard ne le veut pas, je l’enverrai à Nice.

4° J’ai écrit une longue lettre en réponse à celle de M. Delalleau. Je lui dis que s’il a besoin de plus de vie, il nous vienne; que s’il trouve à Saint-Bertin, avec les promesses qui lui sont faites, ce dont il a besoin, il y reste. Je dis un mot de mon estime de Saint-Bertin, et si l’on y fait des voeux, de la possibilité de nous unir. J’ajoute qu’il aura des déceptions à l’Assomption, mais qu’il y trouvera un idéal admirable et qui y fait couler la vie avec surabondance.

Adieu, mon astre. Vous voyez que j’entre dans vos idées pour les Soeurs.

Mille et mille fois vôtre.

E.D’ALZON.

Qu’est-ce que le Congrès de Poitiers(2)? Quant aux combinaisons, n’en changeons plus, nous tomberions dans le gâchis et il faut avant tout préférer le bien général au particulier.

P. Pierre vient de passer sa matinée avec l’agent-voyer à tracer un chemin, qui sera d’abord un sentier plus doux que l’ancien.

E.D'ALZON
Notes et post-scriptum
1. Cette lettre, présentée par les T.D. comme une lettre au P. Emmanuel Bailly, a été adressée à son frère Vincent de Paul. En effet le 2° de la lettre du P. d'Alzon répond à un point d'une lettre du 15 août de Vincent de Paul; de plus c'est à la rue François Ier que l'abbé Clastron demanda une chambre dans les jours qui suivirent; enfin on ne voit vraiment pas qui, en dehors de Vincent de Paul, le P. d'Alzon aurait bien pu appelé "mon astre".
2. Il s'agit du Congrès catholique qui se réunit à Poitiers, à l'initiative du Comité catholique du Poitou, du 18 au 22 août 1875. Si le P. d'Alzon a donné son adhésion au congrès, il a dû l'oublier, car il figure dans la liste des membres présents ou adhérents publiée en tête du rapport du congrès. Il y figure même avec le titre de "vicaire général", ce qui donne à penser qu'il a envoyé son adhésion avant la mort de Mgr Plantier.