DERAEDT, Lettres, vol.11 , p. 223

25 aug 1875 Notre-Dame des Châteaux GALABERT Victorin aa

Francesco se prépare à partir – Luigi et Ivan – L’ex-Père Jean-Marie – Odessa – Les Oblates.

Informations générales
  • DR11_223
  • 5430
  • DERAEDT, Lettres, vol.11 , p. 223
  • Orig.ms. ACR, AJ 289; D'A., T.D.32, n.289, p.272.
Informations détaillées
  • 1 DEPARTS DE RELIGIEUX
    1 GUERISON
    1 INTELLIGENCE
    1 MISSION DE BULGARIE
    1 MISSIONNAIRES
    1 OBLATES
    1 PIETE
    1 POLONAIS
    1 PRUDENCE
    1 RELIGIEUX ENSEIGNANTS
    1 RUSSES
    1 VENTES DE TERRAINS
    1 VERTU DE FORCE
    1 VERTUS RELIGIEUSES
    2 BADETTI, MARIE-CHRISTINE
    2 BOLZE, JUGE
    2 BOLZE, MADAME JUGE
    2 CHICHKOV, FRANCESCO
    2 DESCAMPS, PIERRE
    2 DIMITROV, LUIGI
    2 JOULE, JEAN-MARIE
    2 MALASSIGNE, ATHANASE
    2 PISTICHKI, IVAN
    3 ANDRINOPLE
    3 CONSTANTINOPLE
    3 MONTMAU
    3 NIMES
    3 ODESSA
  • AU PERE VICTORIN GALABERT
  • GALABERT Victorin aa
  • Notre-Dame des Châteaux, 25 août [18]75.
  • 25 aug 1875
  • Notre-Dame des Châteaux
La lettre

Mon bien cher ami,

J’ai reçu hier soir votre lettre, je me hâte d’y répondre. J’ai fait prévenir P. Francesco(1) de se préparer à partir; quant à Fr. Ivan, il nous est encore nécessaire, mais dès que je serai débarrassé de Montmau, vous aurez Fr. Luigi, dont je suis toujours très content au point de vue de la piété. Fr. Ivan doit attendre encore 14 mois, avant d’être prêtre. Le P. Pierre, avec qui il est ici, le trouve très intelligent comme professeur; je ne m’en serais pas douté, mais il paraît que c’est ainsi.

Pour l’ex-Père Jean-Marie, vous en êtes débarrassé, puisqu’il ne se sent le courage ni de se faire trappiste, ni d’aller à Andrinople. Je ne crois pas qu’il soit guérissable et j’aime mieux qu’il n’accepte pas.

Je ne pense pas que nous puissions de suite aller à Odessa(2), mais c’est une question à examiner; n’en parlez à personne. Je saurai bien des choses sur cet article peu à peu(3), mais il est très important d’aller très lentement. Il faudrait surtout sans affectation exclure l’élément polonais et attirer l’élément russe; ce qui, je crois, sera très difficile mais non pas impossible. Hélas! oui, je voudrais vous envoyer des Oblates, mais personne ne peut donner ce qu’il n’a pas. Sauf Soeur M.-Christine, je ne vois personne à vous envoyer. Ce que vous constatez de l’amélioration de l’esprit religieux des Oblates à Constantinople, je le constate également à Nîmes. J’espère quelques bonnes vocations, mais cela va très lentement.

Adieu, bien cher ami, et tendrement à vous.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1. Dont la mission a un besoin urgent, notamment l'école du P. Athanase à Andrinople.
2. Dans sa lettre du 19 juillet, le P. d'Alzon avait exprimé son désir d'ouvrir un jour un établissement à Odessa. Galabert vient de lui répondre: l'idée n'est pas aussi folle que cela puisse paraître, elle a déjà traversé son esprit également, il possède d'ailleurs certains renseignements (13 août).
3. D'une lettre d'Emmanuel Bailly du 23 août: "Je joins une lettre sur le culte catholique à Odessa, de la part de Mme Bolze, femme du juge d'instruction". Nous n'avons plus cette lettre.