DERAEDT, Lettres, vol.11 , p. 266

• DR11_266
• 5479
• DERAEDT, Lettres, vol.11 , p. 266
• Orig.ms. ACR, AI 287; D'A., T.D.31, n.286, pp.247-248.

• 1 CELEBRATION DE LA MESSE PAR LE RELIGIEUX
  1 COLLEGE DE NIMES
  1 CONCILE DU VATICAN
  1 CONFESSION SACRAMENTELLE
  1 CONGREGATIONS ROMAINES
  1 DEGOUTS
  1 ELEVES
  1 JURIDICTION ECCLESIASTIQUE
  1 LIVRES
  1 MARIAGE
  1 NOVICE
  1 NOVICIAT DES ASSOMPTIONNISTES
  1 OBLATES
  1 OEUVRES DIVERSES
  1 ORDINATIONS
  1 PUBLICATIONS
  1 VACANCES
  1 VERITE
  2 ALLEMAND, LOUIS
  2 BADOR, PAUL
  2 BAILLY, VINCENT DE PAUL
  2 BOUVY, EDMOND
  2 CHICHKOV, FRANCESCO
  2 DELALLEAU, GERY
  2 GRELET, JUSTIN
  2 HARMEL, ANNA
  2 HARMEL, LEON
  2 JAUNAY, ABBE
  2 LAURENT, CHARLES
  2 MARTIN, VITAL
  2 MAS FERRER, ABBE
  2 PONCELET, ABBE
  2 SERRES, CHARLES-PHILIPPE DE
  2 THOUILLE, MARIE-AUGUSTIN
  3 NIMES
• AU PERE EMMANUEL BAILLY
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• Paris, 9 octobre 1875.
• 9 oct 1875
• Paris

Bien cher ami,

Votre frère répondra à Jaunay; il est aujourd’hui à marier la fille d’Harmel(1), il reviendra à minuit. Je vous félicite de votre rentrée. A partir du 10, je vous aiderai pour les confessions. [Le] P. Francesco pourra biner pour les Oblates et pour l’oeuvre. Je ne crois pas que M. Jaunay répugne à nous venir autant que vous le supposez. Il vous aidera pour les oeuvres extérieures. M. Masferrer(2) a tous mes plus affectueux et respectueux compliments; veuillez les lui offrir.

Si l’abbé de Serres(3) publie une brochure contre la Revue, voici ce que vous pouvez répondre: que je suis étonné qu’on attaque quelqu’un qui a suivi les discussions du concile, comme je l’ai fait, et qui a adhéré avec tant de bonheur à toutes ses décisions. Soit. Ainsi attaqué, que M. Allemand se contente de faire observer que, dans la situation des choses, la vérité, qui a le droit d’être défendue, a le droit de ne pas l’être par toutes sortes de personnes, et que s’il plaît à l’abbé de Serres de se rendre ridicule en nous attaquant, nous ne voulons pas nous rendre ridicules en lui répondant.

On vous a expliqué que puisque [après] nos demandes réitérées on ne m’avait pas remis le bref sur les ordinations, il était inutile de faire une demande avant le 1er nov[embre], les Congrégations étant en vacances tout octobre. Demandez ce que j’ai demandé plus de dix fois, la copie du bref, alors on sollicitera un bref nouveau et la dispense pour le Fr. Edmond. Ce n’est pas ma faute, si tout n’a pas été fait avant mon départ. J’avais demandé, à trois reprises, au Fr. Edmond des dates indispensables qu’il ne m’a pas fournies; tant pis pour lui(4)!

Vous pouvez demander des pouvoirs pour le P. Vital, mais je ne lui permets de confesser qu’au petit collège. En vous donnant la permission de demander des pouvoirs, je ne puis vous cacher mes inquiétudes. Demandez l’avis du P. Laurent.

Voulez-vous dire à Allemand que s’il m’envoie la brochure de M. de Serres, je me charge de la réponse ici même. Ici tout va bien, sauf moi qui ai été souffrant quelques jours. Le noviciat marche à merveille, sauf le Fr. Paul. L’abbé Thouille, l’ami du P. Poncelet, est ici(5). L’abbé Delalleau vient de perdre sa mère, il arrivera dans huit ou dix jours. Treize caisses de livres l’ont précédé. Il y a encore un séminariste au noviciat, Fr. Justin.

Totus tibi.