DERAEDT, Lettres, vol.11 , p. 282

26 oct 1875 Paris CORRENSON_MERE Emmanuel-Marie

Mes nouvelles dents – Dites que je veux rester grand vicaire – L’évêque veut aussi que je le reste – Une espérance pour la situation financière des Oblates.

Informations générales
  • DR11_282
  • 5499
  • DERAEDT, Lettres, vol.11 , p. 282
  • Orig.ms. AC O.A.; Photoc. ACR, AH 424; D'A., T.D.30, n.477, p.276.
Informations détaillées
  • 1 COMITES CATHOLIQUES
    1 DIPLOMATIE
    1 FINANCE
    1 MALADIES
    1 OBLATES
    1 PARLEMENTAIRE
    1 RUSE
    1 VICAIRE GENERAL
    2 BESSON, LOUIS
    2 CHAMPVANS, JEAN-CHRYSOGONE DE
    2 CLASTRON, JULES
    3 PARIS
  • A LA MERE EMMANUEL-MARIE CORRENSON
  • CORRENSON_MERE Emmanuel-Marie
  • Paris, 26 octobre [18]75.
  • 26 oct 1875
  • Paris
La lettre

Ma bien chère enfant,

Pour vous écrire je laisse dans la pièce voisine des députés, des diplomates, que sais-je? discuter les intérêts du comité catholique de cette partie de Paris. Vous souffrez donc toujours. Moi aussi, depuis quelques jours. Je ne mange pas à cause des dents qu’on m’a mises et blessent mes gencives, sans parler de bien d’autres misères comme un rhume.

Vous me ferez le plus grand plaisir de dire sur tous les tons que je veux rester grand-vicaire. Il y a beaucoup de tripotages et je suis bien aise d’y couper court.

Je viens d’être interrompu par M. de Champvans, qui m’a montré une lettre de M. Besson lui disant qu’envers et contre tous il est résolu à maintenir la nomination de M. Clastron et la mienne, sur l’avis de tous les évêques qu’il a consultés. J’ai une espérance pour la situation financière des Oblates, mais il faudra en causer un peu longuement.

Adieu, ma fille. Bien à vous.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum