DERAEDT, Lettres, vol.11 , p. 283

27 oct 1875 Paris MAUVISE Marie du Christ ra

Pour Marie de Lansade – Mère Françoise-Eugénie – Une commission pour Monseigneur.

Informations générales
  • DR11_283
  • 5500
  • DERAEDT, Lettres, vol.11 , p. 283
  • Orig.ms. AC O.A.; cop. dactylogr. ACR, BD 42.
Informations détaillées
  • 1 COUVENT D'AUTEUIL
    1 DOUCEUR
    1 ENERGIE
    1 ENFANTS
    1 EVEQUE
    1 PREDICATION DE RETRAITES
    1 SOINS AUX MALADES
    2 CABRIERES, ANATOLE DE
    2 LANSADE, MARIE DE
    2 MALBOSC, FRANCOISE-EUGENIE DE
    3 ARTOIS
    3 AUTEUIL
    3 BORDEAUX
    3 MONTPELLIER
  • A SOEUR MARIE DU CHRIST DE MAUVISE
  • MAUVISE Marie du Christ ra
  • Paris, 27 oct[obre 18]75.
  • 27 oct 1875
  • Paris
La lettre

Ma chère fille,

Si Marie de Lansade arrive pour la Toussaint qu’elle vienne à Auteuil; si elle arrive après je ne sais absolument rien de ce que je ferai, mais elle peut passer par la rue François 1er ou se rendre à Auteuil tout à son aise. Les 28, 29, 30 et 31, je prêche une petite retraite aux enfants d’Auteuil et je serai tout à ses ordres; après, il est possible que j’aille en Artois, pourtant pas avant le 5 nov[embre]. Marie de Lansade me demande de m’adresser à vous pour lui fournir ces renseignements.

Je ne sais pas quand Mère Françoise-Eugénie pourra aller à Montpellier, peut-être pas avant un an. Peut-être, si on l’avait envoyée plus tôt, sa crise eût-elle été moins forte. Enfin, je n’ai pas à me mêler de cela.

Quant à vous, ma bien chère fille, je regrette très profondément que vous soyez un peu comme l’oiseau sur la branche. J’aurais bien préféré que vous eussiez eu votre nid fixé. Je prévois qu’il finira par être à Paris. Si votre santé n’en souffre pas, j’aurai au moins la chance de vous voir quelquefois.

Votre mère est partie pour Bordeaux, elle sera de retour vendredi matin au plus tard.

Veuillez dire à Monseigneur(1), à peine prévenu de ce qui se passe, qu’il importe qu’il parle avec douceur mais fermeté à ceux qui lui donnent des commissions et le démentent ensuite.

Adieu ma chère fille. Bien affectueusement vôtre.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1. Mgr de Cabrières.