DERAEDT, Lettres, vol.11 , p. 286

28 oct 1875 Paris DUMAZER Alexis aa

Mesures à prendre et conseils – Ayez la main forte et douce à la fois.

Informations générales
  • DR11_286
  • 5504
  • DERAEDT, Lettres, vol.11 , p. 286
  • Orig.ms. ACR, AK 262; D'A., T.D.33, n.42, pp.188-189.
Informations détaillées
  • 1 ALUMNATS
    1 COMPLIES
    1 ENERGIE
    1 NOTRE-DAME DES CHATEAUX
    1 NOVICIAT
    1 PARESSE
    1 PERSEVERANCE
    1 PRIME
    1 RENVOI D'UN ELEVE
    1 SEVERITE
    2 BELIME, MARIE-CLAIRE
    2 BOCHET, JOSEPH
    2 LEBRUN, CAMILLE
    2 MOREL, PIERRE-BAPTISTE
    2 PASCAL, ALUMNISTE
    2 PICARD, FRANCOIS
    2 RAYNAUD, ALUMNISTE
    3 NICE
    3 VIGAN, LE
  • AU PERE ALEXlS DUMAZER
  • DUMAZER Alexis aa
  • Paris, 28 oct[obre 18]75.
  • 28 oct 1875
  • Paris
La lettre

Cher ami,

Nous avons lu votre lettre avec la plus grande attention et nous en avons causé longuement. Nous pensons:

1° Qu’il faut vous laisser carte blanche pour renvoyer;

2° Que l’idée d’avoir Bochet est excellente; et on vous l’enverra, dès qu’on aura l’argent du voyage;

3° Que Camille a besoin d’être traité rondement;

4° Que Pascal et Raynaud sont moins mauvais qu’ils ne paraissent;

5° Renvoyez l’Alsacien, si vous le voulez, et les Niçois qui ne vous iraient pas;

6° Peut-être ferez-vous bien de mettre une fermeté constante, et vous obtiendrez ce que P. Pierre-Baptiste avait laissé perdre. Son système, me dit-on, était de ne rien accorder; les enfants prenaient ce qui leur était refusé et il laissait faire. Avec cela on va loin.

Aux Châteaux, Prime et Complies servent de prière du matin et du soir; vous pouvez faire de même. C’était mon intention bien formelle [de] modifier à Nice, sans qu’on m’ait prévenu. Soignez-vous pour avoir la main forte et douce à la fois, et tenir au travail de reconstruction si nécessaire parmi nous. Ici, le noviciat marche à merveille. Examinez si quelques séparations par dispersion ne permettraient pas de garder même l’Alsacien, que le P. Picard estime très intelligent. On enverrait l’Alsacien au Vigan.

Adieu, cher ami et tendrement vôtre. Mes souvenirs paternels à la Mère M.-Claire.

E.D’ALZON.

Je suis à Paris jusqu’au 10 nov[embre].

E.D'ALZON
Notes et post-scriptum