- DR11_317
- 5548
- DERAEDT, Lettres, vol.11 , p. 317
- Orig.ms. ACR, AK 293; D'A., T.D.33, n.15, pp.214-215.
- 1 AMOUR FRATERNEL
1 APOTRES
1 ASSOMPTIONNISTES
1 COMMUNAUTES ASSOMPTIONNISTES
1 ECOLES ASSOMPTIONNISTES D'ORIENT
1 EDUCATION HUMAINE
1 ENERGIE
1 FORMATION DES JEUNES AUX VERTUS
1 GRACE
1 MISSION DE BULGARIE
1 NOTRE-SEIGNEUR
1 OEUVRES CARITATIVES
1 ORAISON
1 OUBLI DE SOI
1 PATRIE
1 PERSEVERANCE
1 REGULARITE
1 SAINTETE
1 TIEDEUR
1 VIE SPIRITUELLE
1 VOCATION
1 ZELE APOSTOLIQUE
2 BONNEFOY, BENJAMIN
2 BONNEFOY, FRANCOIS DE SALES
2 CHILIER, ALEXANDRE
2 CHILIER, JACQUES
2 GALABERT, VICTORIN
2 LAMPRE, BARTHELEMY
2 POPOV, RAPHAEL
3 FRANCE
3 PHILIPPOPOLI - A LA COMMUNAUTE DE PHILIPPOPOLI
- AA_ORIENT
- [fin-décembre 1875].
- 31 dec 1875
- *Les Frères de Philippopoli.*
A la communauté de Philippopoli
Mes bien chers enfants(1),
Ces quelques lignes seront pour tous les trois. Elles vous porteront tous mes voeux et mes désirs bien sincères que vous deveniez des saints, comme il le faut de nos jours. Je vous recommande surtout:
1° La régularité, autant que peut vous le permettre votre petit nombre;
2° La fidélité à l’oraison -j’ai quelque peur qu’elle ne soit négligée;
3° L’esprit de charité et d’union entre vous. Il me paraît difficile qu’il n’y ait pas quelque tiraillement parfois; supportez ces ennuis joyeusement, et que le plus raisonnable fasse les premières avances;
4° La facilité à faire bon marché de vous-même, quand il sera utile de se porter à quelque chose de pénible;
5° La disposition à vous prêter à tout ce qui pourra accroître le règne de Notre-Seigneur dans les âmes.
Ainsi je suis enchanté de voir que vous vous êtes mis à former, avec votre école d’adultes, une Conférence de Saint-Vincent de Paul. Continuez ainsi, mais continuez saintement, afin que N.-S. vous accorde la grâce de former parmi ces jeunes gens de futurs apôtres, chacun selon sa mission.
Que vous dirai-je de notre pauvre France? Il semble que nous devions reprendre peu à peu le dessus, mais cela est mêlé de tant d’accidents et de défaites que l’on ne sait vraiment que penser à certains moments; mais pourtant la France a une mission si visible que l’on ne comprend pas qu’elle puisse être trop écrasée. Nous avons besoin de sortir d’une certaine apathie et de reprendre la vigueur de la sève catholique. Mais ce bienfait, Dieu nous l’accordera.
Adieu, mes bien chers enfants. J’ai été interrompu je ne sais combien de fois, je m’arrête et vous souhaite toutes les perfections d’un Augustin de l’Assomption.
E.D'ALZON.