DERAEDT, Lettres, vol.11 , p. 342

8 feb 1876 Nîmes PICARD François aa

Clairmarais – Arras – Alais – Les élections – Voulez-vous ma retraite pour la semaine de la Passion ?

Informations générales
  • DR11_342
  • 5578
  • DERAEDT, Lettres, vol.11 , p. 342
  • Orig.ms. ACR, AF 134. D'A., T.D. 26, n. 521, pp. 113-114.
Informations détaillées
  • 1 ALUMNATS
    1 AMITIE
    1 ASSOCIATION
    1 ASSOMPTIONNISTES
    1 COLERE
    1 CREANCES A PAYER
    1 ELECTION
    1 ENGAGEMENT POLITIQUE
    1 EVEQUE
    1 INTERETS
    1 PARLEMENTAIRE
    1 PARTI CATHOLIQUE
    1 PENSIONNATS
    1 PREDICATION DE RETRAITES
    1 RESIDENCES
    1 ROYALISTES
    1 TEMPS DE LA PASSION
    2 BAILLY, EMMANUEL
    2 BAILLY, VINCENT DE PAUL
    2 BARAGNON, NUMA
    2 BESSON, LOUIS
    2 BLANCHARD, ADOLPHE
    2 BOYER, FERDINAND
    2 FONTARECHES, RODOLPHE DE
    2 GRELET, JUSTIN
    2 MANSE, PAUL
    2 PIEYRE, ADOLPHE
    2 UZES, DUC D'
    2 UZES, DUCHESSE D'
    3 ALES
    3 ARRAS
    3 CLAIRMARAIS
    3 NIMES
    3 SAINT-GERVASY
    3 UZES
  • AU PERE FRANCOIS PICARD
  • PICARD François aa
  • Nîmes, le 8 février 1876.
  • 8 feb 1876
  • Nîmes
  • Evêché|de Nîmes
La lettre

Cher ami,

Décidez pour Clairmarais ce que vous croirez convenable. Je crois que nous pourrons vous donner quelqu’un au printemps(1). Vous ne me dites pas le nom de famille du Fr. Justin. Remerciez le P. V[incent] de P[aul] de sa lettre. Quant à Alais, je suis de votre avis. Seulement, comme je vous laisse libre pour Arras, parce que vous êtes plus près des lieux, je vous prie de permettre que je mène l’affaire d’Alais de façon à me faire un ami très chaud de l’évêque, [qui] est admirable pour nous. La chose ira toute seule(2). Seulement, il faudra trouver l’intérêt de la dette. Qui le fournira?

Baragnon est parti ce matin pour Uzès. Le duc s’est désisté de la plus mauvaise grâce(3), sous l’action de sa femme et des Boyer; ceux-ci se perdent à Nîmes, eux et leur comité. Je pousse au terrain catholique, qui est celui sur lequel vous avez fait passer M. de Fontarêches à Saint-Gervasy(4), mais les blancs purs n’en veulent pas.

Voulez-vous ma retraite pour la semaine de la Passion? L’évêque vous demandera l’hospitalité à la fin de la semaine de Pâques pour quatre ou cinq jours(5).

Adieu, et bien à vous.

E.D’ALZON.

Boyer est très compromis par Manse. Celui-ci profite de la fureur suscitée contre celui-là par son procédé contre Blanchard(6).

E.D'ALZON
Notes et post-scriptum
1. Le P. Picard estime que par manque de personnel il sera difficile de conserver deux alumnats dans le Nord (Arras et Clairmarais). Une décision devra être prise lors du prochain séjour du P. d'Alzon à Paris. En attendant le P. Picard propose quelques mesures provisoires (6 février).
2. Le P. Picard s'étonne de ce que le P. d'Alzon semble ne plus vouloir de la fermeture immédiate de l'internat d'Alais, pourtant décidée de commun accord. Il y a là, estime-t-il, une situation gênante pour la congrégation (6 février). Le P. d'Alzon, lui, préfère attendre jusqu'à la fin de l'année scolaire (E. Bailly à Picard, 31 janvier).
3. "Pour une raison de maladie " (PIEYRE, *o.c.*, p.222).
4. Localité du Gard d'où le P. Picard est originaire.
5. A l'occasion du Congrès catholique. Il y eut la présidence d'honneur de la séance du 21 avril et y prononça une allocution (*Semaine religieuse de Nîmes* du 30 avril).
6. Adolphe Blanchard, maire de Nîmes.