- DR11_390
- 5640
- DERAEDT, Lettres, vol.11 , p. 390
- Orig.ms. ACR, AD 1707; D'A., T.D. 24, n. 1232, p. 8.
- 1 BETISE
1 COMPORTEMENT
1 CRITIQUES
1 DEFECTIONS DE RELIGIEUX
1 DIACONAT
1 ORDINATIONS
1 PRIEURE DE NIMES
1 RELIGIEUSES DE L'ASSOMPTION
1 SUPERIEURE
1 VOCATION RELIGIEUSE
2 BAILLY, EMMANUEL
2 BRESSY, MARIE DE
2 COCHET, MARIE
2 COURCY, MARIE-GABRIELLE DE
2 FAURE, ALPHONSE-MARIE
2 HARDILIER, MARIE-LOUISE
2 HUMMEL, MARIE-PAUL
2 MAGNE, MARIE-HENRIETTE
2 O'NEILL, THERESE-EMMANUEL
2 PICARD, FRANCOIS
2 ROUSSEAUX, MARIE DU SACRE-COEUR
2 VILLELE, JOSEPHINE DE
3 LONDRES
3 MONTPELLIER - A LA MERE MARIE-EUGENIE DE JESUS
- MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
- Nîmes, 10 juin 1876.
- 10 jun 1876
- Nîmes
Ma chère fille,
Vos deux lettres sont parfaites dans leur genre, seulement je n’ai à m’occuper de la sécularisation de Soeur M.-Louise qu’autant qu’elle le demandera. Or ayant voulu consulter le P. Emmanuel, qui lui a parlé très vertement, elle voudrait seulement changer de Congrégation. Je vous tiendrai au courant.
Nous avons eu ce matin quatre diacres à l’ordination: c’est une bonne chose.
Je vous laisserai mettre Mère M.-Gab[rielle] à Montpellier; mais croyez-vous que si Soeur M.-Paul et elle partent, il n’y aura pas un rude choc pour la maison de Nîmes? Toutefois je ne dis rien. Je vous conjure de vous méfier de Soeur Marie du Sacré-Coeur. Bien que pour le quart d’heure elle me mette au pinacle, c’est elle qui a écrit à Londres sur le P. Picard; c’est elle qui voyant la pauvre Soeur Marie-Henriette s’apaiser à mon égard, attise le feu, quand elle peut trouver une occasion très innocente de plaisanterie de ma part à M. Faure; c’est elle qui se plaint que les Soeurs de choeur n’ont pas vu Mère Thérèse-Em[manuel], lorsque les Soeurs de choeur qui ne l’ont pas vue se plaignent, de leur côté, qu’après vous avoir parlé, [après] avoir parlé au P. Picard, elle a retenu cette dernière une heure et demie et que les autres faisaient le pied de grue à la porte, et qu’elle racontait les choses, comme elle rapporte d’ordinaire en y mettant ses inventions. Il faut que j’étudie très attentivement cette situation. Remarquez que ma conviction est que Soeur M.-Louise est une archisotte, mais que sa sottise soutenue est multipliée par celle de Soeur Marie du Sacré-Coeur.
Les vocations reviennent et je crois celles de Marie de Bressy, de Joséphine de Villèle et de Marie Cochet excellentes. Il y en a deux autres mais moins sérieuses. L’heure me presse, adieu; mais au milieu de vos peines je désire bien fort vous être appui et consolation.
E.D'ALZON.