- DR11_400
- 5651
- DERAEDT, Lettres, vol.11 , p. 400
- Texte paru dans le *Voeu national* du 7 juillet 1876; Copie ms. ACR, AP 26; D'A., T.D. 40, n.2, pp. 150-151.
- 1 ANTIPATHIES
1 CATHOLIQUE
1 ELEVES
1 ENTERREMENT
1 FRERES ASSOMPTIONNISTES
1 LYCEES
1 MINISTRES PROTESTANTS
1 POLEMIQUE
1 PROCESSIONS
1 PROVISEURS
1 PUBLICATIONS
1 ROYALISTES
2 ALZON, EMMANUEL D'
2 BESSON, LOUIS
2 JOUBIN, L.
2 SARCEY, FRANCISQUE - AU VOEU NATIONAL
- PRESSE_VOEU_NATIONAL
- [Nîmes, le 7 juillet 1876](1).
- 7 jul 1876
- Nîmes
M. Sarcey, en repondant à la lettre du P. d’Alzon, s’échappe par la tangente. Les observations faites sur les incidents malheureux d’un enterrement portaient moins sur M. le proviseur du lycée que sur un autre discours que le sien. Et quant à l’acte d’envoyer des élèves catholiques à l’enterrement d’un pasteur protestant, le P. d’Alzon avait fort bien donné à entendre que le plus coupable n’était pas M. le proviseur, puisqu’il avait consulté.
M. Sarcey a un prologue et un épilogue. Dans l’épilogue, il parle de ce qu’il sait fort mal, comme d’habitude. Faisons observer: 1° Que le Frère, dont il plaint la maladie, n’a pas été malade, que nous sachions, mais de mauvaise humeur, -ce qui est différent; 2° Que le P. d’Alzon n’a pas déchiré le cahier; il le prit et le rendit immédiatement à un autre Frère; 3° Qu’il n’a pas eu d’excuses à faire; 4° Que s’il a hâté la procession, c’est que Monseigneur l’évêque succombait à la fatigue; et, en effet, il fut obligé de se retirer avant la fin de la cérémonie; 5° Que s’il a donné des ordres, il croyait, comme grand-vicaire, en avoir le droit. Le Frère, plaint par M. Sarcey, dut ne pas y penser.
A part cela, nous donnerons une consolation à M. Sarcey. Quelques personnes, qu’on appelle à Nîmes la démagogie blanche, sont tout à fait de son avis. Nous félicitons la démagogie blanche d’être de l’avis de M. Sarcey, dans leur antipathie pour le P. d’Alzon, et nous félicitons M. Sarcey d’être si bien d’accord avec la démagogie blanche.