DERAEDT, Lettres, vol.11 , p. 415

17 jul 1876 Le Vigan CHAUDORDY_ANGELINA

Laissez-vous pétrir – Votre méditation – La vie s’en va vite.

Informations générales
  • DR11_415
  • 5670
  • DERAEDT, Lettres, vol.11 , p. 415
  • Orig.ms. ACR, AM 85; D'A., T.D. 37, n. 50, p. 55.
Informations détaillées
  • 1 BUT DE LA VIE
    1 DEFAUTS
    1 DIRECTION SPIRITUELLE
    1 DOUCEUR
    1 HUMILITE
    1 JOIE
    1 LIVRES
    1 LUTTE CONTRE LE PECHE
    1 MAITRISE DE SOI
    1 ORAISON
    2 LARCY, ROGER DE
    3 CAISSARGUES
    3 NIMES
    3 VIGAN, LE
  • A MADEMOISELLE ANGELINA CHAUDORDY
  • CHAUDORDY_ANGELINA
  • Le Vigan, 17 [juillet 18]76(1).
  • 17 jul 1876
  • Le Vigan
La lettre

Je vous remercie, ma chère enfant, de votre bonne lettre, je l’attendais bien un peu et je comptais, en effet, que votre pensée était ce que vous m’exprimez très nettement et qui me comble de joie. Je ne crois pas qu’il vous soit bon dans l’état où vous êtes, de trop engager votre avenir, mais vous devez vous laisser un peu pétrir, et, ce me semble, sentir que quelqu’un veille sur votre âme. Il y a chez vous encore quelques défauts, mais j’espère bien qu’au mois de septembre nous en viendrons à bout. Je vous conjure de faire très exactement votre méditation avec un livre, en cherchant surtout des conclusions pratiques, pour obtenir plus de possession de vous-même, plus d’humilité et de douceur. La vie s’en va vite. Je reçois ici une lettre de M. de Larcy, qui est du Vigan comme moi, et je songe qu’il l’a quitté il y a soixante ans, et que je ne l’y ai plus revu. Or il me semble que c’était hier. Je vous écris à Nîmes puisque vous y serez probablement demain mardi. Si je sais votre adresse à Caissargues, je suis bien homme à aller vous y dire un petit bonjour par lettre. Si vous voulez de mes épîtres, il faudra me dire où vous les adresser.

Adieu, ma bien chère enfant, mille tendresses à vos soeurs; vous savez à quel point je vous suis paternellement dévoué.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1. Le manuscrit porte *17 août 76*.