DERAEDT, Lettres, vol.11 , p. 439

• DR11_439
• 5696
• DERAEDT, Lettres, vol.11 , p. 439
• Orig.ms. ACR, AJ 305; D'A., T.D. 32, n. 305, pp. 288-289.

• 1 BULGARES
  1 CHAPITRE GENERAL DES ASSOMPTIONNISTES
  1 CONGREGATION DE LA PROPAGANDE
  1 DOULEUR
  1 ELEVES
  1 EMBARRAS FINANCIERS
  1 IMMEUBLES
  1 MISSION DE BULGARIE
  1 MISSIONNAIRES
  1 MORT
  1 NEUVAINES DE PRIERES ET DE PENITENCES
  1 OBLATES
  1 PRETRE
  1 PRUDENCE
  2 BADETTI, JEAN
  2 BADETTI, MARIE-CHRISTINE
  2 BADETTI, MARIE-EUPHRASIE
  2 BRUN, HENRI
  2 CHAMBOURDON, FRANCOIS
  2 CHAMBOURDON, FRANCOISE-MARIE
  2 CHICHKOV, FRANCESCO
  2 DIMITROV, LUIGI
  2 DUGAS, JEANNE DE CHANTAL
  2 FRANCHI, ALESSANDRO
  2 GENIES, DELPHINE
  2 IZVOROV, NIL
  2 MALASSIGNE, ATHANASE
  2 NICETAS, JEAN
  2 NICETAS, STEPHAN
  2 PISTICHKI, IVAN
  2 POPOV, RAPHAEL
  2 PUECH, NATHALIE
  2 VAKLIDOV, IVAN
  2 VERNAZZA, MARIE-HENRIETTE
  3 ANDRINOPLE
  3 BULGARIE
  3 MARITZA, RIVIERE
  3 NIMES
  3 PARIS
• AU PERE VICTORIN GALABERT
• GALABERT Victorin aa
• Le Vigan, 26 juillet 1876(1).
• 26 jul 1876
• Le Vigan

Cher ami,

Je pars pour Nîmes, de là pour Paris, où vos lettres pourront m’arriver. Le 1er septembre je serai à Nîmes. La nouvelle de la mort de Jean Badetti(2) est en effet une triste histoire; je plains bien le P. Athanase et je comprends sa douleur. Il paraît que les lettres se perdent et que vous ne recevez pas les miennes; sans quoi vous auriez une réponse à toutes vos questions, et en trois ou quatre éditions. Que si vous avez une réponse, ne prenez pas la peine de répéter que vous avez besoin de secours. Vous savez que je vais vous envoyer le P. Francesco; dès qu’il sera prêtre, le Fr. Luigi, et le Fr. Ivan. Cela aura lieu pour le Fr. Luigi vers le mois de septembre; pour le P. Ivan, dès qu’il aura l’âge d’être prêtre. Mais si vous le savez, ayez l’extrême bonté de n’y plus revenir. Pour les religieuses, vous aurez Soeur Jeanne, Soeur Nathalie, peut-être une des deux Bulgares qui a la chance de ne pas mourir au bout de six mois à Andrinople, Soeur Delphine, et, comme le P. François vient de nous quitter, Soeur Françoise-Marie, sa soeur, en tout quatre ou cinq. Je ne sais pas si l’envoi de Soeur Henriette ou de Soeur Christine n’est pas un meurtre. Ces quatre Soeurs doivent ou aller toutes seules, ou n’aller qu’avec le P. Athanase, s’il vient pour le Chapitre. Je vois les plus graves inconvénients à ce que vous veniez dans l’état actuel des choses. Je vous l’ai écrit deux fois; celle-ci est la troisième. Je ne demande pas mieux de vous envoyer de l’argent, si j’en ai, mais en ai-je? Je vous prie de faire faire une neuvaine, pour que j’en trouve. Quant à un établissement près de la mer, vous savez bien que c’est mon désir; mais pour le moment les finances font défaut, et les sujets aussi. Toutefois, on peut préparer l’affaire de loin. Quant aux questions du cardinal Fr[anchi], soyez de la plus extrême réserve; votre réponse me semble très bonne(3). Je reçois une lettre de remerciements pour avoir pris le jeune Nicétas. A quoi bon répondre? Je n’ai pas pu lire la signature, j’estropierais un nom illisible. Veuillez remercier pour moi, à moins que vous ne croyiez ma réponse indispensable. Le jeune homme est peu brillant pour les moyens, mais est d’une très grande piété.

Adieu, et tout à vous en N.-S.

E.D’ALZON.

Le P. Brun vous fait ses tendresses. Je ne suis guère lisible; aussi puis-je vous prier de l’être. Je ne puis presque pas vous lire.