DERAEDT, Lettres, vol.11 , p. 443

1 aug 1876 Paris CHAUDORDY_ANGELINA

Pourriez-vous aller au pèlerinage national à Lourdes ? – La vocation que je voudrais vous voir.

Informations générales
  • DR11_443
  • 5702
  • DERAEDT, Lettres, vol.11 , p. 443
  • Orig.ms. ACR, AM 86; D'A., T.D. 37, n. 51, pp. 55-56.
Informations détaillées
  • 1 BONNES OEUVRES DES LAICS
    1 CHARITE ENVERS LE PROCHAIN
    1 COMITES CATHOLIQUES
    1 DESSEIN DE SALUT DE DIEU
    1 ENGAGEMENT TEMPOREL DES LAICS
    1 ESPRIT D'INDIFFERENCE
    1 NOTRE-DAME DE SALUT
    1 PARESSE
    1 PAUVRE
    1 PELERINAGES
    1 SOINS AUX MALADES
    1 TIERS-ORDRE FEMININ
    1 VOCATION
    2 CHAUDORDY, NOEMI
    2 CHAUDORDY, VALENTINE
    2 LENTHERIC, MADAME
    2 REILLE, BARONNE RENE-CHARLES
    3 LOURDES
    3 LUCHON
    3 NIMES
  • A MADEMOISELLE ANGELINA CHAUDORDY
  • CHAUDORDY_ANGELINA
  • Paris, 1er août [18]76.
  • 1 aug 1876
  • Paris
La lettre

Chère enfant,

Me voici arrivé à bon port et venant vous faire une proposition. Vous ou Valentine en qualité de membres du Comité de N.D. de Salut, pourriez-vous aller de Luchon à Lourdes au pèlerinage national, les 18, 19, 20 août? Je vais vous faire envoyer des papiers. Si vous ne le pouvez, Mme Lenthéric le pourrait-elle? Je vois qu’ici l’on désire très fort que Nîmes soit représenté!

Cela dit, voulez-vous me permettre de passer à un autre sujet, qui n’est autre que vous et qui m’intéresse au moins autant que le premier? Je vois des gens que Dieu a jetés dans un moule tout fait. Ainsi, il y a un quart d’heure, la petite comtesse Reille m’a fait demander. Elle a peu d’attrait pour le T[iers]-O[rdre]; elle ne comprend pas N.-D. de Salut; elle aime les pauvres, mais surtout les pauvres malades et par-dessus tout les pauvres moribonds. Eh bien, voilà une personne avec une vocation très précise. Quelle est votre vocation, même en vivant dans le monde? Je voudrais que vous pussiez me répondre: « Mon Père, j’ai la vocation d’être votre fille, pour faire absolument tout ce que vous commanderez dans les bonnes oeuvres où vous m’emploierez; me dévouant de façon à secouer ma paresse et à faire désormais le plus d’ouvrage possible ». Pensez-y, et, en m’écrivant dans deux ou trois jours, prenez la résolution de vous porter au plus pénible.

Adieu, mon enfant. Mille choses à Valentine et à Noémi. Bien affectueusement vôtre.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum