DERAEDT, Lettres, vol.11 , p. 446

4 aug 1876 Clairmarais CHABERT Louise

Quand serez-vous cette lampe ardente et luisante ?

Informations générales
  • DR11_446
  • 5705
  • DERAEDT, Lettres, vol.11 , p. 446
  • Orig.ms. ACR, AM 354; D'A., T.D. 38, n. 51, p. 70.
Informations détaillées
  • 1 ALUMNATS
    1 AMOUR DIVIN
    1 ASSOMPTION
    1 EPOUSES DU CHRIST
    1 GRACE
    1 RECHERCHE DE LA PERFECTION
    1 SERVICE DE L'EGLISE
    1 VIE DE PRIERE
    1 VIE SPIRITUELLE
    1 VIERGES CONSACREES
    1 ZELE APOSTOLIQUE
    2 CHAUDORDY, DAMES
    2 JEAN-BAPTISTE, SAINT
    3 PARIS
  • A MADEMOISELLE LOUISE CHABERT
  • CHABERT Louise
  • Claimarais, 4 août 1876.
  • 4 aug 1876
  • Clairmarais
La lettre

Eh! oui, ma bien chère enfant, après vous avoir parlé alumnats(1), je veux vous dire, pour vous, un tout petit mot du bon Dieu et vous rappeler que vous êtes obligée de tendre à la perfection la plus parfaite. Notre-Seigneur ne vous a pas donné une certaine délicatesse d’âme pour passer une vie toute vulgaire. C’est pourquoi, j’en reviens toujours avec vous à ma profonde conviction que vous devez devenir une épouse de prière, pour devenir une épouse et une vierge consumée par un amour, que vous n’avez pas encore senti au point où il doit s’embraser dans votre coeur. Et pourtant, vous êtes faite pour devenir une consolation à Notre-Seigneur.

Quand serez-vous cette lampe ardente et luisante, comme saint Jean-Baptiste? Il faudrait que l’Assomption se composât de deux parts, les instruments et les moteurs. Or aujourd’hui, les moteurs vont à l’aide de la vapeur produite par le feu. Soyez donc un foyer puissant, ma chère Louise, pour vous et les autres. Aimez donc l’Eglise et l’Assomption, et apportez-leur votre puissance motrice, multipliée par tout ce que vous accroîtrez d’amour dans votre coeur.

Je voyagerai probablement jusqu’à Paris avec cette lettre; mais elle ira vous trouver plus tôt que moi. Adieu, ma chère enfant, et bien tout à vous en Notre-Seigneur.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1. C'est ce que fait la lettre précédente (*Lettre* 5704), et celle-ci n'en est, semble-t-il, que la continuation. Le fait que le P. d'Alzon ait demandé à sa correspondante d'envoyer sa lettre aux demoiselles Chaudordy renforce notre opinion. Les lettres du P. d'Alzon à Louise et aux demoiselles Chaudordy montrent en effet les relations étroites existant entre ces dames.