DERAEDT, Lettres, vol.11 , p. 450

6 aug 1876 Paris CHAUDORDY_ANGELINA

Votre vocation de fille, ma vocation de père – Le Chemin de la croix et la méditation de la Passion.

Informations générales
  • DR11_450
  • 5710
  • DERAEDT, Lettres, vol.11 , p. 450
  • Orig.ms. ACR, AM 87; D'A., T.D. 37, n. 52, pp. 56-57.
Informations détaillées
  • 1 CHEMIN DE LA CROIX
    1 CONFESSION FREQUENTE
    1 CURES D'EAUX
    1 DIRECTION SPIRITUELLE
    1 EMPLOI DU TEMPS
    1 ORAISON
    1 PASSION DE JESUS-CHRIST
    1 PATERNITE SPIRITUELLE
    1 PENITENCE IMPOSEE
    1 PENITENCES
    1 SEVERITE
    1 VOCATION
    2 CHABERT, LOUISE
    2 CHAUDORDY, NOEMI
    3 LUCHON
  • A MADEMOISELLE ANGELINA CHAUDORDY
  • CHAUDORDY_ANGELINA
  • Paris, 6 août [18]76.
  • 6 aug 1876
  • Paris
La lettre

Puisque vous vous croyez, ma chère Angélina, la vocation d’être ma fille, je puis bien vous dire que je me sens, de mon côté, la vocation d’être votre père. Ainsi voilà qui est convenu, et quelques points de notre vocation commune sont bien fixés. Le père et la fille n’auront désormais plus de peine à s’entendre.

Ce que je vous demande à Luchon, c’est surtout de laisser Noémi se désoler, s’impatienter, se désespérer, et de passer un temps considérable à l’église. Il me semble que vous le pouvez. Faites souvent le Chemin de la croix, si vous ne faites pas là-bas des pénitences difficiles dans une saison d’eaux; nous les réserverons pour le retour. Mais puisque vous me demandez d’être sévère, laissez-moi exiger qu’à partir de vendredi prochain vous fassiez le Chemin de la croix, chaque semaine trois fois, et, en général, le lundi, le mercredi et le vendredi. Ayez le courage d’aller vous confesser et de communier régulièrement. Faites surtout vos méditations sur la Passion de Notre-Seigneur. J’attends une lettre de vous, de Luchon. Vous voyez que je sais trouver le temps de vous écrire. Pourquoi ne trouveriez-vous pas celui de me répondre?

Adieu, ma fille. Croyez que je désire bien vous être utile pour votre sanctification. Mille bonnes choses à vos soeurs, et à vous, ma fille, toute ma tendresse en N.-S.

E.D’ALZON.

Voici un mot pour cette chère Louise, que je plains de toute mon âme.

E.D'ALZON
Notes et post-scriptum